Quand elle se réveille dans un appartement inconnu, avec cinq autres jeunes femmes (sans compter celle qui est morte dans son lit), Éléa ne comprend rien. Quel est cet appartement sans fenêtre dont elles sont prisonnières ? Pourquoi y est-elle ? Au fil des heures, des jours, les captives réalisent qu’on les observe. Et qu’elles ne sont pas tout à fait… normales. Éléa croit qu’elle a trouvé une façon d’obtenir des réponses, même si ça implique se mettre en danger. Après tout, se mettre en danger c’est une habitude pour elle. Oui ? Non ? Ce qu’elle découvrira de l’autre côté de la porte pourrait bien la faire douter…
Débutant avec un huis clos pour le moins anxiogène et nous plongeant ensuite dans un thriller qui joue avec des éléments de science-fiction, La cage est un récit rempli de rebondissements qui vise un lectorat avancé.
La cage, c’est le genre de récit qui demande du temps. Du temps parce qu’au début, on est autant dans le flou qu’Éléa. Quel est cet endroit ? Qui observe les filles ? Qui sont-elles ? Qui les a choisies ? Pourquoi ? Il faut donc accepter qu’on n’obtient pas de réponses avant au moins la moitié du bouquin, point à partir duquel les révélations déboulent (et vous risquez d’être surpris).
J’ai aimé la psychologie développée, la structure labyrinthique et les différentes avenues qu’on prend au fil du récit. C’est un premier roman de grande qualité (le manuscrit a remporté le prix du premier roman Auzou cette année), mais ça n’en reste pas moins une première œuvre et on le ressent parfois dans des moments un peu étirés ou encore la dernière partie qui, une fois la révélation principale arrivée, semble un peu longue. 500 pages quand même !
Bref, un roman surprenant et une plume à suivre, mais j’ai légèrement décroché sur la fin. Mention spéciale aussi à la couverture, particulièrement réussie !
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