Le jeu qui voulait ma peau

La mère de Jackson est protectrice. Surprotectrice. C’est ainsi que l’adolescent de douze ans a obtenu la permission de participer à la sortie scolaire de réalité virtuelle… mais pas de mettre les lunettes de réalité virtuelle lui permettant de s’immerger dans le monde géré par l’intelligence artificielle. La frustration qui monte en lui est grande… du moins jusqu’à ce que son meilleur ami tente de l’étrangler et que les autres se lancent à sa poursuite pour le tuer. Comme si toute sa classe avait perdu tout contact avec la réalité. Tout à coup, la non-participation de Jackson pourrait bien être leur seule chance de s’en sortir…

Paru dans la collection Zèbre, qui offre des lectures actives et graphiquement attrayantes à un lectorat de 10 à 14 ans, ce roman de Magali Laurent plonge ses lecteur.rices dans un thriller de science-fiction (du moins on l’espère). Adaptée à tous et toutes, l’histoire peut intéresser un large public, même les plus âgé.es.

L’avis de Sophie

Un deuxième « Zèbre » (en deux) qui peut rejoindre un public du secondaire (voir La fin du monde est pour demain) ? Oui ! Et il me semble que Magali Laurent est parfaite pour ce format court qui demande un bon sens du rythme sans que l’intrigue soit trop complexe.

En effet, l’autrice est une habituée de l’action efficace et sa plongée dans l’univers de la réalité virtuelle permet de faire monter rapidement la tension après avoir installé le contexte (et tout de suite suscité l’empathie pour Jackson grâce aux interdictions de sa mère) et d’utiliser des éléments inhabituels pour provoquer un sentiment de danger grandissante.

Mention spéciale aux illustrations qui ne font pas trop enfantines et qui donnent même l’impression de nous immerger dans l’histoire quand Jackson enfile (finalement) des lunettes de réalité virtuelle !

Bonus : la dernière phrase est une parfaite boucle avec le début et ça, c’est le genre de petite découverte qui me rend vraiment heureuse !  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !