Le livre des rêves interdits

Depuis que le Président Maltache dirige la Krasnie, les arts sont en berne et les enfants n’ont plus le droit de sortir. L’émerveillement et la beauté sont interdits ! Le père de Rachel et Robert a peut-être une solution pour faire changer les choses, mais il n’a pas le temps de leur expliquer le fonctionnement du vieux livre qu’il a dérobé à la bibliothèque avant d’être arrêté et de disparaitre. Mais quand ils comprennent que ce livre pourrait bien leur permettre de mettre fin à la dictature et de sauver leur père, Rachel et Robert Klein sont bien déterminés à comprendre comment l’utiliser, peu importe les obstacles sur leur chemin !

Avec ce roman qui joue avec les codes des contes avec une intrigue et des personnages très stéréotypés, mais qui propose aussi une réflexion sur le deuil, la famille et la loyauté.

L’avis de Sophie

C’est à une expérience un peu magique que nous convie ce livre. Dès la couverture, puis ces premières pages qui indiquent que lire ce roman peut être dangereux, David Farr nous invite dans un univers où la réalité côtoie celle des rêves. Ceux qui sont brisés par le dictateur de la Krasnie, par exemple, qui enferme les intellectuels, les artistes, annihile l’espoir… et pourrait devenir immortel. S’il met la main sur ce livre. Et sa page manquante.

Misant sur un duo de personnages principaux qui n’ont pas froid aux yeux, Robert et Rachel, l’auteur offre une aventure riche en rebondissements qui joue avec le merveilleux, oui, mais laisse davantage place à l’ingéniosité et une suite de petites actions qui ont le pouvoir des ailes d’un papillon.

Ça m’a rappelé La maison chapelier pour le côté un peu stéréotypé des personnages secondaires : qu’ils soient bons ou méchants, ils sont très caricaturaux, très souvent spécifiques aux récits qui visent les plus jeunes. Néanmoins, une fois ce fait accepté, même les lecteur.rices plus âgé.es pourront prendre plaisir à l’aventure et, qui sait, retrouver une dose d’espoir. Les dictateur.rices ne gagnent pas toujours. Parfois, c’est la poésie qui l’emporte !  

Merci à Michel Lafon pour le service de presse !