Vivre dans une société ultratechnologique et souffrir de migraine dès qu’on est exposé aux ondes, c’est infernal. La particularité d’Angéline lui sauve toutefois la vie ce jour-là. En effet, quand des symboles indéchiffrables apparaissent sur tous les écrans de la ville, rendant fous ceux qui les croisent, l’adolescente est en sécurité chez elle. « Ne bouge pas », lui intime son père. Mais quand une vieille connaissance trouve refuge chez elle et que la demeure est attaquée, Angéline doit sortir. Et trouver un abri avant que la « fièvre bleue », ultra contagieuse, l’atteigne à son tour…
À mi-chemin entre un récit d’anticipation et un roman de zombies, Fièvre bleue séduit par sa plume fluide et son action rapide. Pour les lecteur.rice.s intermédiaires !
Ce genre de roman vient plus souvent en série ou à tout le moins en duologie. Installer l’univers, donner du sens aux actes des personnages, entamer l’action, faire monter la tension, proposer suffisamment de revirements et de rebondissements pour tenir le rythme… il faut couper quelque part quand on est dans un tome unique, et c’est peut-être ce qu’on peut reprocher à Fièvre bleue. Ça va vite. Très vite. En effet, Magali Laurent a choisi de se concentrer sur l’action au détriment de la psychologie même si la relation entre Angéline et Vinh est vraiment intéressante à découvrir au fil des pages et qu’on remarque aussi l’évolution des acteur.rices principaux.ales. Est-ce accrocheur ? Oui ! Tout à fait ! Et ça plaira sans aucun doute à celles et ceux qui sont davantage friand.es d’action, surtout si un intérêt pour la technologie les anime.
Bien sûr, on sent des pointes de morale à certains moments (comme dans Demi-vie, précédente série de Magali Laurent), mais ce n’est pas trop appuyé et… ça reste légitime. En effet, qui sait ce que pensera bientôt l’intelligence artificielle du rôle des humains dans les ennuis actuels…
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