Le festival des dragons-thé

Dans la ville de Rinn, les dragons-thé font partie du quotidien… mais pas les vrais dragons ! Quand Rinn rencontre la créature ailée en allant cueillir des champignons, iel ne sait pas comment réagir. Aedhan aussi est un peu perdu. Envoyé pour protéger le village, il a été endormi par un sort étrange pendant 80 ans ! Que s’est-il passé ? Et comment faire pour que cela ne se reproduise pas ?

Située dans le même univers que le précédent opus, La société des dragons-thé, mais pouvant se lire indépendamment puisque cette aventure se déroule bien avant la première, cette bande dessinée offre une histoire magique qui parle d’inclusion, d’ouverture et d’amitié. Pour tous et toutes !

L’avis de Sophie

Kay O’Neill a vraiment le chic pour créer des histoires qui éveillent chez ses lecteur.rices un sentiment de bienêtre, un peu à la manière des dragons-thé qui peuplent ses intrigues. Si ce livre est la suite du premier (enfin, davantage un « prequel ») et qu’on y retrouve les personnages d’Erik et de son compagnon Hesekiel, c’est une aventure à part entière qu’on découvre ici.

Encore une fois, il est question d’inclusivité, que ce soit avec Rinn, non binaire, et le couple gai formé par Erik et Hesekiel, mais on plonge aussi dans une autre partie de l’univers, avec les esprits de la forêt un peu joueurs. Côté scénario, l’intrigue tourne plus autour de l’évolution personnelle de chacun, Rinn tentant de rassurer Aedhan sur son rôle, de lui donner confiance en lui, plutôt que d’une quête extérieure plus claire. C’est en fait vraiment une histoire « doudou », réconfortante tant dans l’atmosphère que dans le déroulement du récit, et qui nous amènent du même coup à réfléchir sur notre propre monde : pourquoi n’y a-t-il pas autant de bienveillance au quotidien ?

Le bonus ? Comme avec le premier tome, les illustrations rondes de Kate O’Neill séduisent complètement, qu’il soit question des personnages (Rinn est très chouette), que des dragons-thé (j’en veux un !). C’est le genre de bande dessinée qu’on ouvre et réouvre simplement pour le plaisir des yeux !  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !