En 1611, Jack est un mousse de 12 ans sur le bateau marchand que son père pilote. Sa vie change cependant du tout au tout lorsque, suite à une attaque de Wakos, des pirates ninjas, son père se fait tuer devant lui. Sauvé par Masamoto Takeshi, un illustre samouraï, Jack, pour survivre, apprend le Japonais et s’initie à la culture qui l’entoure ainsi qu’à son art guerrier. Masamoto a en effet décidé qu’il remplacerait son fils disparu et l’a introduit dans sa famille ainsi que dans son école. Toutefois, en plus d’être rejeté et attaqué par de jeunes samouraïs en formation qui le trouvent indigne d’étudier avec eux, Jack est encore poursuit par Œil-de-dragon, le terrible ninja qui a tué son père. Par chance, certains vont au-delà des préjugés et c’est avec ses amis que Jack découvrira ce que c’est vraiment qu’être un samouraï.
Ce roman d’aventures se passant dans le Japon médiéval explore les us et coutumes de ce pays à travers le regard d’un jeune gaijin, un étranger. Le lecteur y découvre donc la philosophie et les arts martiaux dans un récit rempli de rebondissements et de surprises. Attention toutefois, les termes japonais utilisés pour décrire les armes, les prises et les attaques, entre autres, pourraient être déstabilisantes pour un lecteur débutant.
Mon avis
J’aime bien les histoires de samouraï et les principes qui régissaient la vie de ces hommes et femmes. D’ailleurs, si le personnage de Jack saura intéresser les garçons, la jeune Akiko ne donne pas sa place et est une guerrière surprenante. Les deux sont des protagonistes pleins de promesses, en ce sens qu’ils dévoilent différentes facettes au fil des épreuves et passent du stéréotype à la profondeur.
J’ai apprécié découvrir le Japon médiéval dans le regard d’un gaijin puisque je me posais souvent les mêmes questions que lui à propos des habitudes de ceux qui l’entourent dans ce roman et de leur philosophie. C’est intéressant de découvrir cette volonté de ne pas « perdre la face » en aucune circonstance, l’idée de la hiérarchie et les autres détails de la vie courante, comme la position des baguettes et la façon de se présenter. En outre, toutes ces informations sont données au fil du quotidien et des aventures de Jack, et cela n’alourdit aucunement la lecture.
Seul bémol, la fin un peu trop à l’eau de rose pour moi… C’est beau, mais un peu trop gros!
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Le fils du singe.
Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 17 octobre 2011.
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