Ça ne devait être qu’une sortie scolaire. Mais il y a les trois bandits en fuite qui le prennent en otages et assoient leur domination avec de la violence. Et, surtout, cette chose qui habite le vieil hôpital Boeri. Les autres ne le sentent pas, mais Giullia, elle, le sait. Et quand, pour éviter les policiers, les hommes décident de les faire passer par un tunnel abandonné, le Mal attaque…
Entremêlant thriller et horreur, le duo d’auteurs italiens livre un récit complexifié par une large galerie de personnages et différentes temporalités. Pour un lectorat intermédiaire et… au sang-froid !
C’est une lecture rapide que celle-ci malgré les trois-cents pages du roman. D’abord parce que l’intrigue elle-même se déroule en quelques heures, ce qui rend tout plus pressant, ensuite parce qu’il y a tout de suite une fascination un peu morbide qui s’installe grâce au prologue efficace et qu’on a cette envie (malsaine, disons-le) de voir comment seront « mangés » les survivants…
Au départ, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver étant donné qu’il y a un nombre impressionnant de personnages et qu’on a de la difficulté à saisir qui est important.e vu comme les auteurs cherchent à donner des personnalités à chacun.e. Heureusement, assez vite certain.es s’en sortent et d’autres meurent, si bien qu’on se retrouve avec un noyau plus clair. Les personnages qui restent sont aussi de plus en plus intéressants à suivre au fil des pages, car le Mal qui couve entre les murs du vieil hôpital psychiatrique fait ressortir leurs traits de personnalité (et il n’y a pas que du beau). Et plus on s’enfonce, et plus on perd pied avec la réalité…
Bref ? Efficace, bien dégueu quand même, sachez-le, et très étrange jusqu’à la finale !
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