Mauvais joueur

Selma rêve depuis longtemps que son frère l’amène enfin en urbex (exploration urbaine), passion dont il lui a appris toutes les règles. Mais quand ce dernier la laisse encore derrière, elle décide qu’elle le fera par elle-même. Tant pis pour lui. Et tant pis pour ses règles aussi, statue-t-elle quand, au détour d’une salle de classe abandonnée, elle tombe sur une petite balle de flipper. Qui saura qu’elle l’a prise ? La balle est si petite… comment pourrait-elle faire de sa vie un cauchemar ?

Premier roman paru avec le nouveau look de la collection Hanté, qui propose des récits d’horreur dont le niveau de peur varie (ici la maison d’édition indique qu’on est au niveau 2 sur 3), Mauvais joueur parle d’urbex, de blagues qui tournent mal et de vengeance. Pour tous et toutes.

L’avis de Sophie

Un petit mot tout d’abord pour saluer le nouveau visuel de la collection Hanté, que j’aime depuis ses débuts, mais que j’avais parfois de la difficulté à « vendre » dans les classes à cause du look un peu enfantin des couvertures. Cette version qui joue sur les contrastes d’ombres avec des touches de rouge colle davantage aux récits et est plus accrocheuse. Elle donne envie de découvrir le livre… et Mauvais joueur est à la hauteur des attentes.

Il faut dire qu’Amélie Antoine avait mis la barre haute avec Maudite poupée… et je me demandais bien ce qu’elle allait faire cette fois. Si j’ai eu moins peur (parce que les poupées et moi, ce n’est déjà pas facile), je dois dire qu’elle a de nouveau trouvé une intrigue efficace et joue habilement avec les codes du roman d’horreur. Cette fois, les retours dans le passé nous permettent de saisir qu’on a affaire à une histoire de vengeance, mais de qui et pourquoi, c’est le mystère qui se révèle au fil des pages, alors que le tout prend un aspect de plus en plus angoissant.

Le petit plus ? Encore une fois, la collection Hanté nous offre une finale à la hauteur, parfaite pour susciter encore plus de crainte. J’adore !  

Merci à Casterman pour le service de presse !