Tout commence par un grimoire trouvé par hasard dans la bibliothèque d’une vieille dame qu’Ashley vient aider en échange de vingt dollars. Le livre est l’accessoire parfait pour la pièce de théâtre qu’elle monte à l’école avec ses amies. Mais quand elle se met à traduire les inscriptions en latin qui le composent et qu’elle se rend compte du pouvoir des cartes à jouer à la chaleur étrange qui ont été glissées entre ses pages, Ashley bascule. Parce que le pouvoir, mais aussi l’amour est à sa portée. L’adolescente ne sait toutefois pas où elle met les pieds…
Paru dans la nouvelle collection « Les légendes terrifiantes d’ici » présentée par l’unique Bryan Perro, Les sorciers de la Beauce propose un récit fantastique qui joue avec la notion de pouvoir et d’attirance. Pour tous et toutes.
J’ai été conquise dès la première scène, alors qu’Ashley joue à son jeu vidéo préféré et que Dominic Bellavance en profite pour établir ses caractéristiques principales. Tout de suite, l’héroïne est crédible, bien campée, et comme les lecteur.rices découvrent les éléments magiques en même temps qu’elle, elle devient une alliée. On comprend ses perturbations, mais l’auteur est fin et nous réserve plusieurs surprises au fil des pages.
À l’inverse du roman de la même collection Les squelettes du Lac des tombeaux, où on basculait peu à peu dans l’horreur, cette histoire demeure dans le fantastique et, outre une scène charnière assez perturbante, ne sombre pas dans la peur. En fait, c’est plutôt les ramifications politiques des sorciers qui peuvent faire froid dans le dos… mais seulement touchera sans doute plus le lectorat adulte !
Bonne lecture !
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