Le destin de Kellen et Nettle semble scellé jusqu’au jour où un étranger les aborde pour leur offrir une mission. Offrir est un bien grand mot, car l’homme insiste et les deux adolescents constatent qu’ils n’ont pas vraiment le choix de le suivre. S’amorce alors une quête qui mènera le duo au cœur des Sauvages, une région peu accueillante. Kellen, par son don de délier les sorts, se retrouve donc à devoir gérer ce dernier à tout moment et ce n’est pas toujours facile. Quant à Nettle, sa sensibilité cache une force de caractère qui lui permet de tenir tête à son ami et de lui éviter de s’emporter. Au fur et à mesure qu’ils progressent dans leur mission, les adolescents croisent des individus souvent malhonnêtes et les fausses pistes brouillent les cartes. Heureusement, dans le monde de Raddith, la magie n’est jamais bien loin.
Le roman Les tisseurs de sorts présente une histoire fantastique dans laquelle la solidarité et le mensonge sont des éléments clés d’une quête amorcée par deux adolescents. Fort de descriptions riches et colorées, les amateurices de ce genre seront comblé.es. Bien que le propos s’adresse à un vaste lectorat, le nombre de pages peut être un frein pour certain.es.
Quand on décide de s’attaquer à un pavé de 550 pages, on espère secrètement ne pas être déçu.e. Verdict après avoir terminé la lecture de Tisseurs de sorts? Cela en valait le coup! En effet, Frances Hardinge nous offre une histoire bien ficelée dans laquelle les deux personnages principaux vivent une gamme d’émotions et qui font face à des événements inattendus qui les confrontent. Ils doivent donc prendre des décisions qui ne sont pas sans conséquence. D’ailleurs, tout au long de leur quête, les Kellen et Nettle font preuve de débrouillardise, de courage et de résilience, ce qui fait d’eux des adolescents attachants à qui on souhaite de trouver la paix. Tout au long du récit, l’autrice parsème des informations au sujet de leur passé, ce qui contribue grandement à l’authenticité des personnages. On leur pardonne leur impatience et on comprend leur colère devant certaines situations.
L’univers fantastique créé par l’autrice mérite par ailleurs qu’on s’y attarde. Les lieux et les créatures qui servent de décor font en sorte qu’on se laisse facilement imprégner de l’atmosphère qui y règne. Cela étant dit, le propos est dense, une panoplie de personnages secondaires gravitent autour des adolescents, ce qui peut complexifier la lecture. Bref, un roman idéal pour commencer les vacances!
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