Madeleine n’a jamais eu de rêves avant de rencontrer Madame Marcotte en troisième secondaire et de découvrir la cuisine. La « popote », comme elle le dit, la passionne depuis et, si ses parents sont loin de trouver que ce qu’ils considèrent comme un passetemps lui ouvre un avenir, Madeleine, elle, est déterminée à devenir chef. C’est ainsi qu’elle s’inscrit au Collège des arts culinaires de Montréal et qu’elle part travailler comme apprentie dans un restaurant pour l’été. Là où elle pourra assouvir sa passion, mais là où elle découvrira aussi que ce qu’on voit à la télé est parfois très loin de la réalité… notamment quand il est question des grands chefs !
Récit psychologique qui nous entraine dans l’univers des cuisines tout en parlant de relations familiales compliquées, de premiers pas dans l’âge adulte et d’attirance, La foodie peut rejoindre tous les publics.
Je répète souvent en classe qu’il ne faut pas se fier à la couverture des livres… mais je suis la première à me faire prendre. Sorti en 2023, le premier tome de La foodie ne m’avait pas vraiment attirée. En fait, la photo choisie me donnait l’impression de quelque chose de très léger et plutôt tape-à-l’œil. Mon erreur. En vérité, j’ai été agréablement surprise par cette histoire qui se développe en douceur, mais aussi en profondeur.
Dominique de Loppinot est très efficace dans sa mise en place et nous permet dès les premiers chapitres de comprendre l’entêtement de Madeleine et sa passion pour la « popote », comme elle le dit (terme qui m’a d’ailleurs fait sourciller... une ado dirait ça ?). Elle saupoudre ensuite son intrigue d’éléments accrocheurs, avec une nouvelle colocataire colorée, les premiers pas de son héroïne dans les cuisines d’un bistro reconnu, la présence d’un jeune homme plutôt séduisant, un antagoniste détestable et, question d’épicer le tout, un concours de cuisine qui fait monter la tension. Si on a un penchant pour la cuisine, cet accès à l’arrière-scène est un plus ! En outre, Dominique de Loppinot a habilement tiré quelques fils conducteurs émotifs qui font en sorte qu’on s’attache aux personnages, Madeleine en tête. Bref, c’est très chouette (et on ne devrait JAMAIS se fier aux couvertures, dans un sens ou dans l’autre) !
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