Ernest aurait souhaité être partout ailleurs que dans cette voiture, sur le parking de l’aile de psychiatrie où son père l’oblige à faire son stage avec un collègue. Parce qu’Ernest veut être humoriste, lui, et pas médecin. Et parfois, la vie écoute. Alors quand deux filles bizarres sortent à toute vitesse du bâtiment, sautent dans la voiture et que l’une d’elle la démarre, Ernest ne fait rien. Il se laisse porter. Après tout, rien ne peut être pire que les théorèmes de Thalès, non ? En tout cas, c’est ce qu’il croyait…
Court roman à l’intrigue rocambolesque, Le théorème du kiwi parle de la vie – celle que certains voudraient pour nous et celle qu’on choisit – de différence, d’entraide et de liberté. Pour tous et toutes.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette plaquette et j’avoue avoir eu un immense plaisir à découvrir les folles aventures d’Ernest aux côtés de Lili (qui fait croire qu’elle se pense loutre, mais qui est aussi réellement bordeline) et Élodie (TSA en quête d’une chaise mystérieuse). Sachez-le, c’est tiré par les cheveux. Il est difficile de croire à ce départ en fanfare, à la balade en ponton, au vol de… ok, j’arrête pour ne pas divulgâcher la suite, mais vous comprendrez rapidement. Crédible ? Pas toujours. Fabuleux ? Souvent mis à part quelques scènes plus sensibles qui vont trop vite pour être efficaces. C’est le souci avec les histoires courtes : on manque de place pour les subtilités. Néanmoins, comme l’intrigue reste brève, Le théorème du kiwi ne nous donne pas cette impression d’être pressé·es et on navigue d’un rebondissement à l’autre sans faire de pause, si ce n’est pour rire. Un très chouette roman : format mini, mais plaisir garanti !
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