Magic Charly tome 3 – Justice soit faite !

Attention, ce livre clôt la trilogie. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : L'apprenti !

Si Charly est heureux d’avoir retrouvé sa grand-mère et apprend auprès d’elle à développer sa magie, ses amies sont mortes d’inquiétude à Tadam, là où les pannes de magie sont de plus en plus fréquentes alors que le juge Dandelion gagne en pouvoir…

Audrey Alwett explore encore de nouveaux territoires de son imaginaire avec ce troisième tome qui clôture une série riche en rebondissements et en… magie !

L’avis de Sophie

Ce n’est qu’à la fin d’une série qu’on peut vraiment dire si elle en vaut la peine. Trop souvent, les premiers tomes sont fabuleux et l’histoire finit par s’étirer ou ne pas être à la hauteur des attentes. Ce qui n’est pas le cas ici. Magic Charly est une série incontournable. Exceptionnelle. Et Audrey Alwett

Justice soit faite est un tome d’une grande qualité dont l’exergue, en référence au très chouette Éloge des fins heureuses de Coline Pierré, nous promet une finale qui nous fera chaud au cœur… ce qui est vrai. Attention, tous et toutes ne sont pas à l’abri. Toutefois, Audrey Alwett a fait un travail d’orfèvre dans ce dernier tome pour boucler les aventures qu’elle a mises en place, déployer complètement son univers et trouver un destin à chaque personnage, surtout ses préférés. L’épilogue est d’ailleurs un vrai bonheur.

Le petit plus ? Ce roman est aussi constellé de références. L’autrice y parle de justice, de ce qu’elle devrait être, du rôle du peuple, des témoins, mais aussi d’agressions et de conséquences, de manipulation des masses sous couvert d’une aventure magique. Tout ce qui traite des suites de l’agression vécue par Sapotille est d’ailleurs parfaitement maitrisé : le sentiment d’avoir été dépossédée de soi, de ne plus savoir ce qu’on veut, d’être incapable de dire non, ce qui se répercute sur sa relation avec Panus, à qui elle n’arrive pas non plus à dire non. C’est une démonstration tellement parlante tout en restant loin de la « sexualité » que ça pourrait être étudié !