Le jeu du chevalier

 
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  • Fiche technique
  • Titre : Jeu du chevalier (Le)
  • Auteur : Kit Pearson
  • Titre original : A perfect gentle knight
  • ISBN : 9782226230515
  • Éditeur : Albin Michel Wiz
  • Année de publication : 2011
  • Nombre de pages : 300 pages
  • Niveau de difficulté : intermédiaire
  • Public cible : 12 ans et plus
  • Genres : Réaliste, Historique
  • Mots-clés : Chevaliers, Famille, Maladie, Deuil
Sophie a apprécié ce livre
Les enfants de la famille Bell ont perdu leur mère et, comme ils ne peuvent compter sur leur père qui s’est réfugié dans son travail pour oublier sa douleur ou sur le défilé de gouvernantes toutes plus incapables les unes que les autres, ils se sont tournés vers leur aîné; Sébastien. Celui-ci a créé le jeu de la Table ronde où il est lui-même Lancelot du Lac, où Rose est le chevalier Gauvain et où les quatre plus petits sont écuyers et pages. Mais les jeunes grandissent et Corrie voit peu à peu son frère perdre pied entre réalité et fiction alors que sa sœur Rose s’éloigne de la famille. Ne voulant pas prévenir leur père de la situation pour ne pas l’inquiéter, la jeune fille de 11 ans tentera de résoudre les problèmes de la famille et de prendre soin des petits tout en gardant un œil sur Sébastien, mais rien n’est facile alors qu’elle-même souhaiterait parfois plus de temps à elle pour grandir, justement.

Plaçant son intrigue aux États-Unis durant les années cinquante, l’auteur aborde les thèmes du deuil, de l’intimidation et de l’émancipation familiale dans cette histoire qui pourrait aussi bien se passer de nos jours. Il installe le Jeu de la Table ronde de façon à ce qu’il soit vu comme la planche de salut de la famille avant de faire basculer cet univers vers quelque chose qui s’approche de la folie dans le cas de Sébastien. Les rebondissements sont nombreux, mais c’est surtout la psychologie des personnages qui est mise de l’avant. C’est une lecture accessible aux lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Superbe couverture, non? C’est ce qui m’a attirée en premier. Puis, j’ai été débalancée. Je ne savais pas trop où on se trouvait, dans quel époque, dans quel contexte. Les indices arrivent peu à peu, tout comme le jeu bascule pour Sébastien qui se croit, vraiment, Lancelot. L’univers des années 50, le côté tabou des maladies mentales, permet de garder les adultes à l’écart du problème jusqu’à la chute finale et ainsi tout se passe entre les enfants, tout le poids de ce drame se retrouve sur les fines épaules de Corrie. C’est à travers ses yeux que le lecteur voit tout ce qui se passe et sent l’ombre du deuil planer. C’est un beau livre sur l’amour d’une famille, mais aussi la résilience de cette fratrie qui finit par revoir la lumière du jour.

Beau récit donc, mais je ne sais toujours pas en fin de lecture à qui elle s’adresse vraiment. Corrie a 11 ans et, bien que mature, elle a des réflexions de son âge qui pourraient agacer des lecteurs plus âgés. En même temps, l’intrigue est complexe, la psychologie importante, et le niveau de difficulté est donc relevé. Si vous l’avez lu, qu’en pensez-vous?

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Le courage du papillon et Adieu Benjamin

Merci aux éditions Albin Michel pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 10 décembre 2011.

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Le jeu du chevalier
Kit Pearson
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