Time Riders tome 1

Liam a été sauvé alors qu’il sombrait avec le Titanic en 1912. Maddy a été arrachée d’un avion qui allait s’écraser en 2010. Sal, elle, a échappé de justesse à la destruction complète de son immeuble en 2026. Rassemblés par Foster dans une salle souterraine du New York du 10 septembre 2011, ils sont formés à devenir une équipe capable de surveiller le temps et de reconnaître le moindre changement qui y serait apporté. En effet, dans notre futur des scientifiques ont mis au point une machine à voyager dans le temps et, si elle a été rapidement détruite, certains aimeraient bien modifier l’Histoire et cherchent à la réutiliser...

C’est d’ailleurs ce qui arrive dans ce premier tome de la série quand une équipe hyper entrainée part rejoindre Hitler en 1941 dans le but de l’aider. Les trois acolytes devront faire des pieds et des mains pour rétablir le futur que nous connaissons…

Roman de science-fiction qui se base sur la possibilité de faire des voyages dans le temps et la technologie robotique mêlée au corps humain, Time Riders propose une aventure haute en couleurs et en rebondissements qui s’appuie sur un moment clé de notre histoire; la Deuxième Guerre mondiale, sans toutefois que le roman devienne un cours théorique. Les chapitres sont courts et le vocabulaire accessible, mais la densité de l’intrigue et les sauts dans le temps complexifient la lecture pour les lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Ça m’a pris d’un coup. J’avais envie de lire un roman d’action, quelque chose de punché et il y avait justement dans ma pile ce Time Riders sorti en début d’année. Je m’y suis donc plongée sans attendre et… je l’ai dévoré, amputant ma nuit de précieuses heures.

Un coup de cœur pour l’action, à la base, qui ne cesse jamais tout au long des quatre cents quelques pages. Les rebondissements sont nombreux et nous entrainent dans des zones que l’on ne pouvait pas prévoir et, s’il y a une ou deux fois des ficelles un peu grosses dans le récit, l’intrigue se tient fort bien en général. En outre, mettre en scène une ligne du temps modifiée à partir de la Deuxième Guerre mondiale, c’est fertile en réflexion et Alex Scarrow aborde aussi des thèmes comme l’avenir de l’humanité avec la pollution, la destruction des ressources naturelles ainsi que la surpopulation tout en mettant en évidence les questions éthiques sur la manipulation du temps. Bref, c’est riche!

Pour ce qui est des personnages, ils se complètent bien et on ne tombe pas dans les clichés des histoires de romance, ce qui m’a beaucoup plu. Petit bémol cependant à leur manque de coffre.  J’aurais aimé en découvrir davantage sur chacun d’eux, cela m’aurait peut-être permis de m’y attacher davantage. Liam est celui qui est le plus exposé dans ce premier tome, mais on n’apprend rien sur ce qu’il était avant le sauvetage in-extremis de Foster, alors pour Maddy et Sal, que l’on voit peu, les indices sont bien minces. J’espère pouvoir assouvir davantage ma curiosité dans les prochains tomes!

Pour lire mon billet sur le tome 2, le jour du prédateur, c'est ici! 

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Rouge Rubis et Les orphelins du temps. 



Merci aux éditions Nathan pour le roman!