Klondike - La ruée vers l'or
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- Fiche technique
- Titre : Klondike tome 1 - La ruée vers l'or
- Auteur : Sonia K. Laflamme
- ISBN : 9782896478583
- Éditeur : Hurtubise
- Année de publication : 2012
- Nombre de pages : 360 pages
- Niveau de difficulté : intermédiaire
- Public cible : 14 ans et plus
- Genre : Historique
- Mots-clés : Ruée vers l'or, Campagne, Découverte, Vengeance
- Informations additionnelles :
Premier tome d'une trilogie.
Sophie a aimé ce livre
Quand le chemin des cinq frères Dubois croise celui de la famille Aubry, des cultivateurs tranquilles de Maskinongé, tout vole en éclats. Pour se venger d’une humiliation, Zénon Dubois met en effet le feu à tous les bâtiments de la ferme. Le patriarche des Aubry demande alors à Nicolas, son plus jeune fils, de courir après les bandits pour venger leur honneur. Mais l’aventure mènera le jeune homme plus loin qu’il le croyait au départ puisque les frères Dubois sont en route vers le Klondike. D’abord immunisé à l’appel de l’or, Nicolas change peu à peu d’avis au fil de ses rencontres et s’engagera sur un chemin périlleux alors que, restés derrière, les membres de sa famille tentent de reconstruire leur patrimoine.
Roman historique s’intéressant à la période de la conquête de l’or du Klondike, ce premier tome de ce qui sera une trilogie ancre l’intrigue dans la réalité de 1898. Les lieux visités au fil de sa lecture sont nombreux et on sent que Sonia K. Laflamme ouvre les horizons de son lecteur en mettant en scène, entre autres personnages typiques de l’époque, un Amérindien et une jeune bourgeoise à l’esprit vif. Attention toutefois, si les péripéties nombreuses tiennent le lecteur en haleine, la densité de l’écriture ainsi que les nombreuses histoires en parallèle peuvent être ardus pour les lecteurs intermédiaires.
Mon avis
La première chose qui m’est venue en tête au fil de la lecture c’est : quel superbe travail de reconstruction historique ! On sent, sans que cela alourdisse trop le récit, que le roman est hyper documenté et s’appuie sur des faits historiques, une réalité passée presque palpable. Du coup, les personnages semblent eux aussi bien vivants et arrivent à s’extraire des lignes du récit pour nous raconter leur réalité. Le choix de planter d’abord l’intrigue en campagne, où est située la ferme des Aubry, puis dans les villes de Trois-Rivières et de Montréal, où Nicolas cherche l’aide de ses frères, permet au lecteur de découvrir les valeurs de Nicolas et la réalité à laquelle il fait face avant son départ.
Pour ce qui est du récit, il est habilement construit autour de différentes intrigues qui se croisent et s’entrecroisent, si bien que le rythme est rapide et l’attention toujours requise. En fait, je dois dire bien honnêtement que je n’avais pas trop envie de lire ce roman. Ce temps de l’histoire ne m’attire pas particulièrement et la ruée vers l’or est pour moi associée aux Daltons (à qui les frères Dubois ressemblent un peu, je dois dire!). Mais bon, j’ai commencé et… je n’ai pas arrêté. L’écriture est fluide et captivante et les personnages vraiment intéressants à plusieurs niveaux. Les Aubry d’abord, avec leurs principes et les secrets des aînés, les Dubois et leurs caractères pour le moins explosifs, mais surtout Joseph et Claire que Nicolas rencontre dans letrain et qui m’ont vraiment donné envie d’en lire davantage. D’ailleurs, l’intrigue est à suivre puisque La ruée vers l’or est le premier d’une trilogie! On s’en reparlera donc !
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Monsieur John et Les aventures de Radisson.
Merci aux éditions Hurtubise pour le roman!
Roman historique s’intéressant à la période de la conquête de l’or du Klondike, ce premier tome de ce qui sera une trilogie ancre l’intrigue dans la réalité de 1898. Les lieux visités au fil de sa lecture sont nombreux et on sent que Sonia K. Laflamme ouvre les horizons de son lecteur en mettant en scène, entre autres personnages typiques de l’époque, un Amérindien et une jeune bourgeoise à l’esprit vif. Attention toutefois, si les péripéties nombreuses tiennent le lecteur en haleine, la densité de l’écriture ainsi que les nombreuses histoires en parallèle peuvent être ardus pour les lecteurs intermédiaires.
Mon avis
La première chose qui m’est venue en tête au fil de la lecture c’est : quel superbe travail de reconstruction historique ! On sent, sans que cela alourdisse trop le récit, que le roman est hyper documenté et s’appuie sur des faits historiques, une réalité passée presque palpable. Du coup, les personnages semblent eux aussi bien vivants et arrivent à s’extraire des lignes du récit pour nous raconter leur réalité. Le choix de planter d’abord l’intrigue en campagne, où est située la ferme des Aubry, puis dans les villes de Trois-Rivières et de Montréal, où Nicolas cherche l’aide de ses frères, permet au lecteur de découvrir les valeurs de Nicolas et la réalité à laquelle il fait face avant son départ.
Pour ce qui est du récit, il est habilement construit autour de différentes intrigues qui se croisent et s’entrecroisent, si bien que le rythme est rapide et l’attention toujours requise. En fait, je dois dire bien honnêtement que je n’avais pas trop envie de lire ce roman. Ce temps de l’histoire ne m’attire pas particulièrement et la ruée vers l’or est pour moi associée aux Daltons (à qui les frères Dubois ressemblent un peu, je dois dire!). Mais bon, j’ai commencé et… je n’ai pas arrêté. L’écriture est fluide et captivante et les personnages vraiment intéressants à plusieurs niveaux. Les Aubry d’abord, avec leurs principes et les secrets des aînés, les Dubois et leurs caractères pour le moins explosifs, mais surtout Joseph et Claire que Nicolas rencontre dans letrain et qui m’ont vraiment donné envie d’en lire davantage. D’ailleurs, l’intrigue est à suivre puisque La ruée vers l’or est le premier d’une trilogie! On s’en reparlera donc !
Questions à Sonia K. Laflamme !
La réalité historique est très importante dans Klondike. Comment avez-vous fait vos recherches?
En avril 2010, j'ai été invitée à Whitehorse pour animer des conférences pour les enseignants francophones de la place. Comme les conférences ne devaient avoir lieu qu'en septembre 2010, j'ai décidé de préparer mon voyage (ce que je n'ai jamais l'habitude de faire). J'ai donc lu des tas de trucs au cours de cet été-là (romans, documentaires, photos d'archives, blogues de voyageurs sur Internet, etc.). Un constat m'a alors frappée: rien ou presque n'avait été fait jusqu'alors sur le Klondike en littérature jeunesse. Il ne m'en fallait pas plus pour me lancer... Quand je suis allée sur place, je savais donc pas mal de choses sur la ruée vers l'or de 1897-1899. Mon conjoint aussi avec moi, avait l'impression d'avoir son propre guide touristique en permanence. J'ai donc été en mesure de vérifier, de visualiser, de valider certaines infos. Ç'a été merveilleux de pouvoir découvrir et voir de mes yeux cet incroyable coin de pays. J'ai visité Dawson City, les ruisseaux Bonanza et Eldorado, le parc Thombstone, Skagway en Alaska, et cette route majestueuse qui serpente entre Whitehorse et Dawson City (avec vue sur le fleuve Yukon et certains endroits comme les rapides Five Fingers). Plus encore, j'ai appris sur place qu'on venait de tourner pendant l'été la télésérie La ruée vers l'or qui a passé à TFO au printemps 2011, puis à TVA au printemps 2012. Mais il y a mieux... en novembre 2010, je me suis rendue à Winnipeg dans le cadre de la tournée de Communication-Jeunesse. La dame responsable de mon séjour là-bas, en apprenant que je revenais du Yukon, m'a annoncé qu'un de ses meilleurs amis était justement un des deux producteurs de la série La ruée vers l'or. Et j'ai pu souper avec lui. Alors, avec autant de synchronicités, je ne pouvais tout simplement pas ne pas écrire sur le sujet !!!
Plusieurs histoires sont tissées dans ce roman. Les avez-vous écrites en parallèle ou une à la fois?
Avant de commencer tout travail d'écriture, je fais toujours un résumé assez sommaire (l'idée de base) du récit, puis je rédige des biographies de personnages d'environ 2-3 pages (pour chacun). C'est assez complet. Il faut que je les connaisse bien. Je parle d'eux comme s'il s'agissait de vraies personnes que j'ai un jour croisées... Dans le cas de Klondike, j'ai en plus pondu un argumentaire, car je désirais soumettre le tout à Hurtubise pour tâter le terrain. Et on m'a donné le feu vert en novembre 2010. J'ai commencé la rédaction en décembre 2010... Donc, dans ces bios de personnages, il y avait déjà des liens qui se dessinaient entre les différents protagonistes, mais c'est surtout au moment de structurer l'intrigue en chapitres (plan) que tout a pris vraiment forme (les désirs de chacun, les obstacles qu'ils rencontreraient, les amitiés et les rivalités qui naîtraient, les éléments de suspense, etc.) Et bien sûr, en écrivant, il y avait de constants ajustements. Mes plans restent toujours ouverts aux idées qui surviennent en cours de route... Sans compter les révélations que les personnages finissent invariablement par me faire à force de nous côtoyer les uns les autres tous les jours... Comme le personnage de Claire. Celle-là, je ne l'avais même pas prévue au départ! Elle a tout un caractère...
La réalité historique est très importante dans Klondike. Comment avez-vous fait vos recherches?
En avril 2010, j'ai été invitée à Whitehorse pour animer des conférences pour les enseignants francophones de la place. Comme les conférences ne devaient avoir lieu qu'en septembre 2010, j'ai décidé de préparer mon voyage (ce que je n'ai jamais l'habitude de faire). J'ai donc lu des tas de trucs au cours de cet été-là (romans, documentaires, photos d'archives, blogues de voyageurs sur Internet, etc.). Un constat m'a alors frappée: rien ou presque n'avait été fait jusqu'alors sur le Klondike en littérature jeunesse. Il ne m'en fallait pas plus pour me lancer... Quand je suis allée sur place, je savais donc pas mal de choses sur la ruée vers l'or de 1897-1899. Mon conjoint aussi avec moi, avait l'impression d'avoir son propre guide touristique en permanence. J'ai donc été en mesure de vérifier, de visualiser, de valider certaines infos. Ç'a été merveilleux de pouvoir découvrir et voir de mes yeux cet incroyable coin de pays. J'ai visité Dawson City, les ruisseaux Bonanza et Eldorado, le parc Thombstone, Skagway en Alaska, et cette route majestueuse qui serpente entre Whitehorse et Dawson City (avec vue sur le fleuve Yukon et certains endroits comme les rapides Five Fingers). Plus encore, j'ai appris sur place qu'on venait de tourner pendant l'été la télésérie La ruée vers l'or qui a passé à TFO au printemps 2011, puis à TVA au printemps 2012. Mais il y a mieux... en novembre 2010, je me suis rendue à Winnipeg dans le cadre de la tournée de Communication-Jeunesse. La dame responsable de mon séjour là-bas, en apprenant que je revenais du Yukon, m'a annoncé qu'un de ses meilleurs amis était justement un des deux producteurs de la série La ruée vers l'or. Et j'ai pu souper avec lui. Alors, avec autant de synchronicités, je ne pouvais tout simplement pas ne pas écrire sur le sujet !!!
Plusieurs histoires sont tissées dans ce roman. Les avez-vous écrites en parallèle ou une à la fois?
Avant de commencer tout travail d'écriture, je fais toujours un résumé assez sommaire (l'idée de base) du récit, puis je rédige des biographies de personnages d'environ 2-3 pages (pour chacun). C'est assez complet. Il faut que je les connaisse bien. Je parle d'eux comme s'il s'agissait de vraies personnes que j'ai un jour croisées... Dans le cas de Klondike, j'ai en plus pondu un argumentaire, car je désirais soumettre le tout à Hurtubise pour tâter le terrain. Et on m'a donné le feu vert en novembre 2010. J'ai commencé la rédaction en décembre 2010... Donc, dans ces bios de personnages, il y avait déjà des liens qui se dessinaient entre les différents protagonistes, mais c'est surtout au moment de structurer l'intrigue en chapitres (plan) que tout a pris vraiment forme (les désirs de chacun, les obstacles qu'ils rencontreraient, les amitiés et les rivalités qui naîtraient, les éléments de suspense, etc.) Et bien sûr, en écrivant, il y avait de constants ajustements. Mes plans restent toujours ouverts aux idées qui surviennent en cours de route... Sans compter les révélations que les personnages finissent invariablement par me faire à force de nous côtoyer les uns les autres tous les jours... Comme le personnage de Claire. Celle-là, je ne l'avais même pas prévue au départ! Elle a tout un caractère...
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Monsieur John et Les aventures de Radisson.
Merci aux éditions Hurtubise pour le roman!
Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 9 août 2012.
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Sonia K. Laflamme
Sophie a aimé ce livre
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