Écoutez Édith Kabuya vous lire un extrait de Résurrection:
Que s’est-il passé cette nuit-là quand Robin a été sauvagement attaquée à la fin du party de Zack Bronovov, le gars le plus populaire de l’école qui semblait justement avoir remarquée la jeune fille depuis quelque temps? Est-ce vraiment l’œuvre du tueur en série qui sévit dans la région ou est-ce autre chose? Et comment Vince, le meilleur ami de son frère, a-t-il pu la sauver en lui redonnant cette vie qu’elle avait perdue?
Pour Robin, cette nuit marque le début d’une toute nouvelle vie. Devenue Maudite suite à cette résurrection, elle doit maintenant apprivoiser sa soif de sang, elle qui est végétarienne!, et sa capacité à voir les morts tout en cachant à sa famille et à ses meilleures amies ce qu’elle est devenue. Difficile de le faire alors qu’elle ne comprend pas elle-même tout ce qui se passe et qu’une lutte de pouvoir se joue au sein des Familles des Maudits. La réponse se trouve peut-être dans le passé de sa mère…
Roman fantastique qui s’ancre dans la réalité d’une banlieue typique, mais entraine son lecteur vers les mythes des vampires et des clairvoyants, Résurrection est le premier livre de l’auteure Edith Kabuya. Si l’épaisseur du roman peut faire peur aux lecteurs intermédiaires, il est facile de s’identifier au personnage principal de Robin qui est une adolescente typique tant dans ses réactions que son langage et la narration au « je » permet de plonger dans ses aventures sans compter le nombre de pages.
Mon avis
Je dois dire que j’ai eu un peu peur. En effet, il y a quelques maladresses en début de roman qui me laissaient présager le pire, telles que des descriptions un peu plaquées, comme s’il fallait absolument mentionner la couleur des cheveux d’un personnage à sa première apparition, ou encore l’abus de parenthèses. Oui, le roman est écrit au « je » et Robin a 16 ans, mais il y a des limites à l’expressivité acceptable…
Puis le fantastique s’invite dans la réalité de l’héroïne et, même si elle garde ce côté excessif dans ses paroles et dans ses actions, le tout m’a semblé plus fluide, mieux maîtrisé. Les Maudits pigent un peu dans tous les râteliers, on parle ici de golems, de gitanes, de soif de sang, de morts, etc., mais le tout reste cohérent et arrive à surprendre le lecteur adepte du genre fantastique. Les rebondissements sont aussi nombreux et ce premier tome réussit à créer une ambiance mystérieuse qui donne envie de lire la suite… À suivre, donc!
Le deuxième livre est sorti: Illusion !
Les cinq premiers chapitres sont en ligne ici!
Dans le cadre de la promotion de son roman, Edith Kabuya a fait une tournée de blogues dont vous pouvez retrouver les liens ici, sur le site de l’auteure. Sophielit.ca en a profité pour parler du rapport entre la lecture et l’écriture avec Edith. À lire!
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par 16 lunes et Chroniques de l'Université invisible.
Merci aux éditions de Mortagne pour le roman!
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Bonjour, je suis québécoise et j'adore le livre ! Mais je connasi un garçon qui s'appelle Robin mais on le prononce Robine, et je me demandais si Robin dans l'histoire c'étais Robine ou Robain ?
Merci !
Réponse de Sophie (et d'Édith!) : Robine !