Attention, ce roman est le deuxième de la série, ne gâchez pas votre plaisir et commencezpar le premier: La pièce du passeur.
Vingt ans après que Benjamin se soit sacrifié pour détruire Saul, sa fille Ondée est retenue prisonnière par les Flingueurs qui ont pris le contrôle d’Almurienn. Alors que Ruidan décide d’aller la sauver, il rencontre Antoine et Montaigue, revenus du monde où ils ont passé les vingt dernières années. Seulement, leur route croise celle de Lysandre, puissante sorcière qui a de bien vils desseins et qui est prête à tout pour y parvenir. Mais c’est sans compter la Pièce du passeur, la force de l’amitié et le fait que la mère d’Ondée n’est nulle autre que La Rouge…
Le monde d’Almurienn ayant été mis en place dans le premier tome de la série, Sébastien Larabée se concentre ici sur les personnages principaux et leur offre une aventure à la hauteur de leur talent. Narrée alternativement par Ruidan et Antoine, l’histoire touche cette fois les thèmes de la vengeance, de l’héritage et de l’amitié.
Mon avis
J’ai beaucoup aimé le premier tome et j’étais ravie de me lancer dans ce second. Si j’ai eu besoin d’un peu de temps pour me replacer, les personnages étant nombreux et l’auteur ne prenant pas le temps de revenir sur les caractéristiques des différents peuples, l’histoire a rapidement pris le dessus et j’ai de nouveau été captivée par la force d’évocation de mots de Sébastien Larabée qui arrive à rendre palpable ce monde qu’il invente.
Alors que Benjamin n’est plus que l’étoile de Rédemption dans le ciel, ses vieux compagnons se retrouvent pour sauver Ondée, la fille qu’il a eu avec la Rouge et qui est retenue prisonnière par les Flingueurs. La route sera longue et ardue et, d’ailleurs, si la couverture est un peu enfantine, le récit ne s’adresse certainement pas à de jeunes lecteurs étant donné les épreuves que les personnages doivent affronter.
Personnellement, je n’avais pas aimé les narrateurs dans le premier tome, j’étais donc ravie que Ruidan prenne la place de Benjamin dans celui-ci mais, au final, j’ai trouvé l’ensemble de L’enfant des flots un peu moins intéressant que La pièce du passeur, en particulier parce que les personnages sont moins mis en danger. Là où l’auteur permettait à ses héros de mourir dans son premier livre, rendant ainsi les batailles vraiment captivantes et stressantes, il les sauve rapidement ici par une de leurs caractéristiques bien placées ou par un petit miracle de coïncidence. Difficile dès lors de croire que le danger peut être réel et la bataille finale perd un peu de son attrait.
J’attendrai toutefois le troisième avec plaisir puisque la table est mise et que j’ai bien l’impression que la finale sera enlevante!
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