Tu vivras pour moi

Alexandra a 14 ans quand le diagnostique tombe : cancer. Si ses chances de survie sont bonnes, elle doit tout de même se battre férocement contre la maladie, se présentant régulièrement à l’hôpital pour y recevoir ses traitements et ensuite pour assurer le suivi. C’est dans la salle d’attente qu’elle fait la connaissance de Guillaume. En rémission, le jeune homme se rapproche rapidement d’Alexandra et ils tombent bientôt en amour l’un avec l’autre. Mais les mauvaises nouvelles font leurs apparitions et il devient difficile de rester optimistes quand les statistiques jouent contre nous. Le destin aurait-il réuni ces deux jeunes pour que la mort les sépare si rapidement?

Roman réaliste qui plonge dans l’univers du cancer et montre deux chemins différents, Tu vivras pour moi présente aussi une histoire d’amour magnifiée par l’aspect tragique de la maladie. Le rythme assez rapide et le vocabulaire généralement accessible, l’aspect médical est d’ailleurs expliqué davantage à la fin du livre, permettront aux lecteurs intermédiaires de le lire sans trop de difficultés.

Mon avis

Je connaissais Élisabeth Tremblay pour sa capacité à rendre crédible un univers de fantasie avec Filles de Lune, j’ai donc été surprise de la retrouver dans cette histoire très réaliste, mais j’ai retrouvé avec bonheur sa plume fluide et son talent pour les dialogues.

Ayant connu cet univers des enfants atteints de cancer, l’auteure a écrit Tu vivras pour moi avec beaucoup de doigté et permet aux lecteurs de voir et de comprendre la réalité de cette maladie. L’intrigue amoureuse, quant à elle, fait augmenter l’émotion.

En lisant, j’ai pensé à Nos étoiles contraires qui aborde le même thème tout en mettant en scène deux amoureux, mais Tu vivras pour moi est davantage centré sur l’aspect médical, sur ce que le cancer implique dans leur vie d’adolescents, du moins dans la première partie. En effet, alors que la maladie prend de plus en plus de place, l’auteure a choisi de ne pas aller trop dans les détails et de se concentrer davantage sur l’impact que le spectre de la mort a sur ceux qui survivront.

Merci aux éditions de Mortagne pour le roman!