Les nouveaux voisins de Christian sont vraiment étranges : complètement invisibles le jour, ils font la fête chaque nuit. Lorsque l’adolescent met la main sur une clé lui permettant d’ouvrir la porte de cette maison, il ne peut s’empêcher d’aller y jeter un coup d’œil, même si son meilleur ami refuse de le suivre et qu’il doit y aller seul. Mais ce qu’il y découvrira l’entrainera dans une aventure un peu traumatisante. Est-ce que cela aurait à voir avec l’accident qu’il a eu à la piscine plus tôt dans la journée?
Roman d’épouvante qui entraine le personnage de Christian dans ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, La maison infernale alterne entre moments d’exaltation et de désespoir, entre rêve et cauchemar. Malgré la brièveté du récit, sa complexité le rend difficile à lire par moment. Pour lecteurs avancés, donc !
La prémisse du roman est intéressante : une maison mystérieuse où les habitants ne semblent vivre que la nuit, une clé permettant de découvrir cette univers, une vieille femme qui ressemble étrangement à la sœur de Christian… puis on plonge dans un univers qui est constamment entre le rêve et la réalité et… on perd pied.
C’est du moins l’impression que j’ai eue parce que les liens se font difficilement entre réalité et hallucinations, entre passé réel et inventé. Que devient Christian, quelle est sa quête, pourquoi doit-il revisiter ses souvenirs? Le tout m’a semblé assez flou et j’ai eu de la difficulté à trouver des repères dans ce flot d’images et de réflexion jusqu’à la finale qui tente d’expliquer l’ensemble.
En bref? J’ai cru en l’adolescent qu’est Christian, mais je ne suis pas arrivée à le suivre dans son aventure.
Merci aux éditions de l'Interligne pour le roman!
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