Si son petit frère le place sur le piédestal et l’idolâtre, Louca doit se l’avouer, il est en train de rater sa vie. Nul à l’école et maladroit avec les filles, il aimerait bien pouvoir changer de vie, sans toutefois y mettre les efforts nécessaires. La rencontre de Nathan, le fantôme d’un adolescent sportif, pourrait bien changer le cours de son existence. En effet, ce dernier s’ennuie et décide de transformer Louca en Dieu du football au moment même où l’équipe de l’école se cherche une nouvelle star…
Bande dessinée humoristique traitant d’adolescence en général, de prise de responsabilité et de football, Louca présente une esthétique entre la bande dessinée régulière et les mangas avec des visages qui se déforment parfois selon les expressions. Très accessible, Louca pourrait bien plaire beaucoup aux garçons!
C’est une chouette lecture que cette bande dessinée, parfaite comme divertissement léger. On est dans la caricature, mais bien construite, rigolote et pas trop appuyée. En outre, certaines zones de mystère sont installées, semblant indiquer que l’intrigue gagnera en profondeur dans les deux prochains tomes de cette trilogie.
On sent d’ailleurs qu’il y avait beaucoup de choses à placer dans cette première bande dessinée et cela se fait parfois au détriment de l’intrigue principale qui n’avance pas très vite. À remarquer, le récit est découpé en chapitre, typique des mangas, mais plus rare en bd européenne.
Ce mélange entre les deux genres se retrouve aussi visuellement avec un ensemble plus traditionnel, mais des expressions typiques des mangas. Les planches sont colorées et attirantes, lisibles malgré le nombre parfois impressionnant de cases sur une même page.
En bref? Un début prometteur et accrocheur pour les ados sportifs et amateurs d’humour!
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