Quand Aria se réveille suite à une overdose de Stic, drogue venue des Bas-Fonds de Manhattan, elle doit réapprivoiser sa vie de riche héritière et, surtout, accepter son mariage prochain avec le fils de celui qui était jusqu’à tout récemment le plus grand ennemi de son père. En effet, Aria n’a aucun souvenir de Thomas Foster et, même si des images de rendez-vous clandestins lui viennent en tête, elles ne semblent pas être associées au jeune homme d’une étrange froideur. Il faut toutefois la rencontre d’un fougueux rebelle qui lui sauve la vie pour qu’Aria se mette à vraiment se questionner et douter de ses proches. Si sa liaison avec Thomas Foster n’est bâtie que sur du vent, à quoi sert-elle? La réponse pourrait changer le destin de Mystic City !
Roman dystopique ayant pour décor un Manhattan divisé en deux sections, les Hauteurs pour les riches et Bas-Fonds pour ceux qui sont moins choyés ou cette petite partie de la population qui possède des pouvoirs surnaturels, Mystic city revisite l’histoire de Roméo et Juliette. Abordant les thèmes de la manipulation, de la politique, de la différence et des préjugés, Theo Lawrence signe un bouquin rempli de rebondissements, mais aussi très dense, visant principalement les lecteurs experts.
Comme beaucoup, j’ai été irrésistiblement attirée par la couverture de Mystic City et j’ai découvert avec plaisir l’univers fascinant que Theo Lawrence a mis en place avec ce Manhattan sur deux étages et les Mystics, être dotés de dons particuliers et « drainés » de force par les plus riches. Le décor est donc solide et l’idée générale de manipulation intéressante, mais…
Il y a aussi plusieurs incohérences dans le récit et, si les premières ne m’ont pas trop dérangée, le récit perd de l’intérêt à cause de ses petits détails qui clochent et qui se multiplient. De plus, le personnage principal, bien que bien définie, subit l’action plus qu’elle ne la crée et ne prend pas assez d’initiatives pour être vraiment une héroïne comme je me suis prise à espérer qu’elle le soit. Finalement, il y a une emphase sérieusement dérangeante qui est mise sur l’apparence physique des personnages et les descriptions de leurs vêtements apparaissent parfois à des moments vraiment inconvenants, en pleine bataille par exemple.
En bref? Un roman à la prémisse et à la couverture vraiment attirantes, mais au contenu décevant…
Merci à Pocket Jeunesse pour le roman!
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