En 2162, Benjamin est un adolescent sportif, champion de skiroulo, partageant son temps entre la ville où il habite avec ses parents et son frère et la forêt où son grand-père vit reclus. Il s'entraine d'ailleurs en vue de la prochaine compétition quand, soudainement, il arrête le temps pour sauver ses parents d'une mort certaine. Dès lors, sa vie bascule, Benjamin étant entrainé dans une course poursuite effrénée où il comprend que sa réalité est tout autre que ce qu'il avait pu imaginer...
Nouvelle série de Priska Poirier qui nous a offert Le Royaume de Lénacie, Seconde Terre met en scène un sportif du futur qui doit fuir pour sa survie. Riche en rebondissements et écrit avec un vocabulaire accessible, ce roman peut être conseillé aux lecteurs débutants et intermédiaires.
Priska Poirier est arrivée à vraiment me surprendre avec Seconde terre. En effet, chaque fois que j’ai eu l'impression de voir venir la suite, un retournement inattendu se produisait et je retombais dans les hypothèses. Efficace pour garder le lecteur captif !
Par ailleurs, comme dans le Royaume de Lénacie qui se passait dans le monde marin, l’auteure a créé ici un monde bien structuré, qu'on sent longuement réfléchi et qui donne une impression de cohérence. Si on doit s’adapter à cette nouvelle réalité et aux aléas du skiroulo, entre autres, le tout est assez clair pour être saisi rapidement et le lecteur pour ensuite complètement s’immerger dans ce futur imaginé.
Petit bémol cependant, si Benjamin est adolescent, le roman semble s’adresser à un public assez jeune. Du coup les phrases sont courtes, le vocabulaire un peu simple. C’est fluide, mais j’ai parfois eu l’impression que ça aurait pu être plus.
En bonus, écoutez l’auteure nous en lire un extrait et téléchargez l’activité pédagogique liée au roman!
Merci aux éditions de Mortagne pour le roman
Sophielit est partenaire des Librairies indépendantes du Québec (LIQ). Cliquez ici pour plus d'informations sur ce partenariat.
j'ai remarqué une petite erreur le personnage principal est Benjamin ce n'est pas Jacob