Sur un bateau, un adolescent parti à la pêche avec son oncle est subitement pris d’un malaise et s’effondre en crachant du sang noir. Venus à sa rescousse, tous les passagers du bateau tombent bientôt à leur tour et meurent dans d’atroces souffrances. Dépêchés sur les lieux, les garde-côtes alertent le Département Sanitaire dont les dirigeants comprennent rapidement qu’ils ont affaire à un nouveau virus, terriblement volatil et mortel. Quand une deuxième adolescente meurt de la même façon dans les bois, Bannister et son équipe déduisent que le virus est lié à leur géniteur. En effet, les deux adolescents ont été créés par insémination et ont le même père biologique : Gary Zaboly. Malheureusement, l’homme est maintenant porté disparu et ses 55 autres descendants sont potentiellement des bombes humaines…
Virus 57 est un roman de science-fiction mélangeant habilement paranoïa, enquête et suspens bactériologique. Christophe Lambert et Sam Van Steen créent un rythme effréné grâce aux courts chapitres et font alterner les points de vue, arrivant à donner une vue d’ensemble au lecteur même si les intrigues parallèles sont nombreuses. Complexe mais accessible, le roman peut convenir aux lecteurs intermédiaires.
La prémisse de ce roman est terrifiante parce qu’elle est crédible : un virus inconnu pourrait bien un jour tous nous tuer. En l’exploitant de manière tout à fait cinématographique, avec des chapitres courts, des points de vue alternés nous permettant de suivre toute l’action en même temps et des touches épicées, mafia russe et ado adepte de la théorie du complot, les auteurs ont réussi à créer un roman captivant qu’il est difficile de lâcher.
Le mélange des plumes fonctionne, on ne sent pas de rupture de ton au fil du récit. Les descriptions et les scènes plus touchantes se mêlent parfaitement à l’action qui reste toujours au premier plan et les personnages, quoiqu’assez stéréotypés, sont intéressants. Coup de cœur d’ailleurs pour cette idée d’un héros paranoïaque, certain que le FBI veut le faire disparaitre parce qu’il a piraté un dossier important. Virgil donne une couleur bien particulière au reste et permet de faire entrer d’autres personnages un peu timbrés qui ajoutent du piquant au récit. Il y a bien eu des moments où j’aurais aimé en savoir plus sur la psychologie des personnages et voir les auteurs creuser davantage certains thèmes, mais le roman est vraiment axé sur le divertissement et, de ce côté, il remplit pleinement sa mission, et ce jusqu’à la fin, puisque plusieurs voies sont possibles et que le dénouement reste mystérieux jusqu’aux dernières pages.
En bref? Un roman d’action bourré d’adrénaline à conseiller aux amateurs de rebondissements !
Merci à la maison d'édition Syros pour le roman!
J'ai trouvé le livre super il m'a entraîner jusqu'à la fin.