Qui es-tu Alaska?

 
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  • Fiche technique
  • Titre : Qui es-tu Alaska?
  • Auteur : John Green
  • ISBN : 9782070662555
  • Éditeur : Gallimard
  • Année de publication : 2007
  • Nombre de pages : 300 pages
  • Niveau de difficulté : intermédiaire
  • Public cible : 13 ans et plus
  • Genre : Réaliste
  • Mots-clés : Amitié, École, Provocation, Deuil
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Miles a demandé à ses parents de changer d’école, car il espère vivre enfin un Grand Peut-être. L’ado isolé souhaite que ce pensionnat puisse lui offrir les amitiés et les moments d’émotions qu’il a toujours souhaités. Dès son arrivée, son colocataire, le Colonel, lui offre effectivement la chance de faire ces transgressions qu’il n’a jamais osées et la rencontre d’Alaska achève de faire tomber sa froideur. Toutefois, s’ouvrir à l’autre c’est aussi accepter d’avoir mal, et quand le drame frappe, Miles doit trouver la force de survivre et de trouver un sens à ce qui arrive…

Roman qui a gagné de nombreux prix à sa sortie, Qui es-tu Alaska parle d’adolescence et d’amitié, mais aussi de détresse, de solitude et de doutes. Complexe, l’intrigue intéressera les lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

À l’occasion de la sortie du film Nos étoiles contraires, Gallimard publie une nouvelle édition des romans précédents de John Green, soit  La face cachée de Margo, Will & Will et Qui es-tu Alaska, livre qui a remporté de nombreux prix à sa sortie. Je me suis donc laissée tenter par le premier, ayant aimé l’écriture de John Green dans ce que j’avais lu auparavant.

Qui es-tu Alaska? est toutefois le premier roman de l’auteur et, si je ne peux nier qu’il est intéressant, il m’a semblé moins réussi que les autres, plus brut, moins porteur du début à la fin. En effet, toute la première partie autour de l’arrivée de Miles est un peu lente. Alaska est mystérieuse, le Colonel est intéressant et les blagues montées par leur clan ou celui des weekendeurs sont rigolotes, mais il manque les détails qui font prendre vie au récit ainsi que la vague de fond qui renversera le tout. L’écriture est toutefois intéressante et on retrouve la force de John Green, soit les fils conducteurs qu’il installe, ici autour des derniers mots des morts, dont la citation du « labyrinthe de souffrances ». Le tout prend d’ailleurs tout son sens après le drame du récit, là où l’auteur arrive à bouleverser son lecteur et à le faire réfléchir sur la façon dont il vit, dont il souhaite mourir, dont il laisse une trace.

En bref? Moins fort que les autres romans et donc peut-être un peu décevant pour ceux qui le découvrent après, Qui es-tu Alaska? est quand même un roman à découvrir pour la force des émotions partagées. 

Merci à Gallimard pour le roman !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 19 septembre 2014.

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Sujet : Tragédie
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