Lorsque Jessica Pryce est retrouvée dans la pyramide de Kheops avec son nouveau mari mort, les théories les plus folles sont avancées. Comment la nouvelle millionnaire a-t-elle pu se faire enfermer dans cette chambre que personne ne connaissait? Et est-ce que cela est lié au pillage du musée du Caire? Sortant du coma complètement transformée physiquement, celle qui se fait désormais appeler Sixtine se met en quête d’indices, mais elle n’est pas seule en chasse…
Roman qui mélange enquête et éléments plus fantastiques liés aux croyances égyptiennes, le premier roman de la série Sixtine est intrigant et rythmé par de nombreux rebondissements en utilisant le décor de l’Égypte postrévolution. Complexe, la trame narrative s’adresse toutefois à des experts.
Sixtine aurait pu être classé adulte, car le roman présente une intrigue riche avec de nombreuses ramifications, à la fois ancré dans l’actualité avec le décor de l’Égypte et la ligne dramatique autour des documentaires de la BBC, et plongé dans le fantastique grâce aux passages faisant référence à la mythologie et au changement drastique vécu par Jessica/Sixtine suite à son enfermement.
Dès le départ, Caroline Vermalle met en place une grande galerie de personnages, des journalistes anglais, un couple américain, de nombreux Égyptiens, un détective privé, un étudiant architecte, un énigmatique meilleur ami, tous possédant de multiples facettes qui se dévoilent au fil des rencontres. Changeant souvent de perspective, l’auteure déroule sous histoire en suivant les motivations de chacun mais en gardant toujours une tension certaine afin de captiver son lecteur. Sixtine, c’est un tourbillon. Difficile à suivre un peu au début, il a fini par me happer complètement, d’où mon intense frustration devant la fin en queue de poisson, alors que l’énigme reste sans solution. Oui, c’est efficace pour donner envie de lire la suite, mais l’ensemble est complexe et les détails importants, si bien que j’ai l’impression qu’il sera difficile de lire la suite sans relire ce premier tome. Dommage !
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