Parce que sa mère a envie de vacances en amoureux, Caz est envoyé chez sa tante, Marie-Brouillard, à Kuujjuaq. Le choc sera rude pour l’adolescent qui devra se faire au froid mordant du Nord, mais aussi aux coutumes de ceux chez qui sa tante a fait sa place. Au fil des rencontres, Caz découvre leur univers et participe même aux recherches quand les leaders des attelages des chiens de traineaux disparaissent. Mais Kuujjuaq est dangereux pour qui n’est pas conscient du côté sauvage de cet univers…
Avec le Nunavik comme décor et le choc culturel comme trame de fond, ce roman écrit à quatre mains propose une aventure originale où les thèmes de la famille, de la vengeance et de l’amitié sont abordés. Écrit dans une langue accessible, Sueurs froides peut rejoindre tous les lecteurs.
Le Grand Nord est partout dans ce roman, de la couverture, magnifique, aux découvertes et aventures de Caz. Les auteures ont été inspirées par leur voyage au Nunavik et parviennent à y entrainer leurs lecteurs. D’ailleurs, elles arrivent, et avec beaucoup de doigté, à glisser de nombreux détails, sans que ceux-ci deviennent lourds, à propos de la culture inuite et de la réalité des habitants de Kuujjuaq. Si l’intrigue est assez prévisible, cet aspect original accroche le lecteur au récit.
Côté écriture, on ne sent pas du tout les quatre mains derrière l’histoire et la langue est fluide. Toutefois, désirant avoir toutes les libertés dans la création, les auteures ont créé une maison d’édition pour publier et le lecteur avisé remarquera certaines maladresses et quelques coquilles qui auraient pu être évitées. Rien d’assez gros cependant pour empêcher d’apprécier ce récit.
À noter, le livre est disponible chez plusieurs librairies indépendantes ainsi que sur la page facebook des éditions Chauve-Souris.
Nouveau commentaire