Attention, ce livre clôt la trilogie. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : La cinquième vague.
Le temps a fait son œuvre et tous les revirements de situation font en sorte que tous doutent maintenant des autres. Qui rejoindra l’autre camp? Qui a été infecté? L’équipe de Cassie est mal en point et tous hésitent sur la direction à prendre. De son côté, Ringer s’est encore endurcie au fil des épreuves et semble avoir laissé son humanité derrière elle. Pour le meilleur… ou pour le pire. Troisième et dernier tome de la série, La dernière étoile offre une intrigue compliquée, la narration alternant pour permettre au lecteur de suivre le cheminement des multiples personnages principaux.
L’univers mis en place dans cette série était riche et complexe, la finale devait donc l’être tout autant, après tout il fallait refermer chacune des histoires commencées au fil du récit principal… mais si Rick Yancey a offert quelques surprises dignes de mention et un récit tout de même difficile à lâcher, il a aussi un peu étiré la sauce dans ce dernier tome. Oui, la narration alternée permet d’entrer dans la tête de chacun et de suivre toutes les intrigues, mais c’est aussi un peu redondant par moment. Les personnages vivent un grand désarroi… et le lecteur le ressent. Trop par moment. En fait, seule Ringer sort du lot dans ce dernier tome et les rebondissements qui ont lieu dans les parties où le lecteur est dans sa tête sont clairement les meilleurs.
Et le final? C’est un classique des trilogies du genre, on pense à Hunger Games ou Divergence, et La dernière étoile ne fait pas exception : il y a bien une lutte et de l’espoir, mais on le sent venir dès le départ : pour qu’il y ait victoire, l’héroïne doit se sacrifier. Il faut dire qu’il serait difficile de faire autrement, les ennemis mis en scène par Rick Yancey étant féroces. Une fin trop rose aurait donc été difficile à imaginer, non crédible, Ici, il s’agit de faire exploser le ravitailleur, ce qui n’est pas une mince affaire… mais on aurait aimé un peu moins de déjà vu, un peu plus de matière.
En bref? La cinquième vague reste une chouette série, mais comme pour plusieurs autres trilogies, ce troisième tome n’est pas à la hauteur des attentes!
Merci aux éditions Robert Laffont pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet!
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