Golden Valley

 
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Maximilien va passer l’été dans la riche villa de ses parents en Birmanie. Dans le quartier Golden Valley, les expatriés côtoient les plus grandes fortunes birmanes et Max a l’impression qu’il va s’ennuyer à mourir entre son père absent, sa mère irritante et la minuscule piscine, dans laquelle il ne peut même pas faire une longueur. L’adolescent se lie toutefois rapidement d’amitié avec Brandon et, lors d’une des soirées chez ce dernier, Max rencontre Dolly. Tout de suite, il reconnait cette jeune fille qui lui a donné une fleur dans le bus qui l’a emmené de l’aéroport, mais qui agit ici tout à fait différemment, refusant d’admettre cette première rencontre. Dolly semble toutefois ressentir autant de passion que Maximilien et leur relation sera intense et torride… et ouvrira les yeux de Maximilien sur la réalité birmane où le doré n’est que pour certains privilégiés…

Avec Golden Valley, Gaël Aymon propose un roman engagé qui parle d’adolescence, d’ouverture sur le monde, d’amour passion et d’inégalité sociale dans le décor de la Birmanie. Écrit dans un vocabulaire accessible, il convient à tous les lecteurs, mais vise un public avisé.

Mon avis

Il m’a fallu un moment pour apprécier Golden Valley parce qu’il est difficile au début de s’attacher à Max, cet adolescent blasé qui n’a connu que la richesse et la facilité et qui réagit plus fortement à l’absence de piscine décente qu’au renvoi de sa gouvernante. Mais Gaël Aymon savait ce qu’il faisait avec ce personnage d’abord très lisse, qui se révèle au fil des pages grâce à sa rencontre avec Dolly et au harcèlement d’un journaliste lors d’un déjeuner avec son père. On voit les émotions poindre, puis éclater, notamment sa passion pour Dolly, très charnelle, mais traitée avec pudeur, qui explore toute la violence de l’amour à l’adolescence. Toutefois, cette situation n’isole pas Max, mais lui ouvre plutôt les yeux sur ce pays dans lequel il a atterri et qu’il n’a vu que de façon très superficielle. Au fil des découvertes, on ressent bien son désarroi devant les inégalités sociales, ses conflits intérieurs entre ce qu’il connait, ses valeurs, sa famille, et la réalité. L’ensemble est juste, puissant dans son évocation même si certaines pistes auraient pu être explorées davantage. Cependant, il faut admettre qu’en si peu de pages l’auteur a été efficace et que ce roman dépayse, fait réfléchir et donne quelques frissons… Lirez-vous ?

Merci aux éditions Gallimard pour le roman !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 15 novembre 2016.

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Gaël Aymon
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