Les chroniques de Zi - Phelan

Au royaume des Milles lacs, une sorcière a faim. Et alors qu’elle s’apprête à faire d’une jeune femme son gouter, son regard croise celui du prince hériter. Dès lors, elle ne veut plus que lui. Il lui faudra un an pour trouver le moyen de l’atteindre, le kidnapper, l’amener dans son repère. Mais alors qu’elle se prépare à le déguster, quelque chose l’arrête.

Le jeune Phelan, lui, est tombé amoureux au premier coup d’œil de la princesse Nara, étrangère venue visiter son pays. Et quand le cheval de celle-ci l’entraine dans les Monts Jaunes, territoire hostile, il décide d’aller la sauver. Mais si le garçon est habile avec une épée, il n’est pas préparé à la rencontre des créatures surnaturelles qui peupleront son chemin.

Jean-François Chabas se lance dans de la fantasy avec ce roman assez bref aux allures de conte. Multipliant les personnages et les passages plus complexes, il s’adresse aux grands lecteurs.

Mon avis

Perplexe. Voilà mon état en terminant ce roman qui allie la plume, magnifique, de Jean-François Chabas et une histoire… qui part dans tous les sens. C’est d’abord très court, les deux personnages principaux lancent seulement leur quête, leur chemin se croise une fois et… c’est tout. Comme si tout cela n’était qu’une mise en bouche. Et puis il faut s’accrocher. Entre la sorcière qui se glisse dans le corps d’un capitaine pour voler un prince, et un garçon qui s’enfuit pour aller sauver une princesse perdue dans les Monts Jaunes et qui souffre d’hallucinations avant de se battre avec des voleurs transformés en… souris, le chemin est tortueux.

Vous êtes perdus ? Moi aussi, j’avoue. D’où ma perplexité. Mais il y a clairement quelque chose de magique dans ce récit, ne serait-ce qu’avec cette plume qui arrive à esquisser en quelques lignes de somptueux paysages imaginaires ou encore ces touches d’humour, savamment distillées. Seulement, ce n’est pas encore clair parce qu’on manque de matière. Je vous conseille donc d’attendre le tome 2 avant de vous lancer !

Le petit plus ? Cette couverture ! Attirante, intrigante, parfaite !  

Merci aux éditions Nathan pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet !