Anna Caritas – Carnage

Attention, ce livre est le quatrième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Le sacrilège !

William aimerait bien reprendre le cours d’une vie normale, mais Marianne Roberts réapparait de nouveau… et les ennuis avec elle. Cette fois, ce sont les proches de William qui meurent les uns après les autres, tués par un meurtrier déguisé en bête au long couteau affuté. Qui est-il ? Si William semble croire que ce ne peut être qu’un Damné, Marianne, elle, croit plutôt en autre chose, d’encore plus terrifiant, et révèle de nouveaux secrets à William pour tenter de le convaincre. Mais pendant ce temps, la puissance de l’adolescent s’amplifie dangereusement...

Dans la lignée des trois premiers tomes, mais plus sanglant, Carnage est à l’image de son titre. Pour les lecteurs intermédiaires et avancés en quête de sensations fortes !

L’avis de Sophie

Qu’est-ce qui fait qu’une série perdure et continue de susciter l’intérêt ? La capacité de son auteur de se renouveler tout en conservant les éléments clés qui font la saveur de son histoire. Et on peut dire que Patrick Isabelle relève ce défi haut la main dans ce nouveau tome d’Anna Caritas alors qu’il utilise l’univers mis en place pour surprendre et jouer un peu avec son lecteur. Il est toutefois vraiment ardu d’en parler sans en dévoiler trop, alors je serai brève !

Carnage est mon tome préféré après le premier pour plusieurs raisons. D’abord, William m’a moins énervée : il n’a pas trop le temps de se questionner, tout le monde meurt et il est davantage en réaction. On comprend aussi mieux ce qui le lie à Marianne, ce qui l’attire chez elle, ce qui fait qu’il revient toujours se mettre les pieds dans les plats (et pas que). Ensuite, le livre est rempli d’actions concrètes. On délaisse un peu le paranormal et les rites magiques au premier plan pour se concentrer sur les (nombreuses) morts dues à l’apparition de la « Bête ». Néanmoins, et c’est là tout le génie, quelque chose se trame au second plan… et rend la fin absolument parfaite. C’est donc en quelque sorte un livre qui distingue du reste de la série, même si on garde le fil conducteur, tout en préparant un tome cinq des plus mémorables.

Bref, c’est à suivre ! (Et si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille vivement d’écouter l’extrait. Âmes trop sensibles, s’abstenir…)  

Merci aux Malins pour le service de presse !