Les carnets de novembre

 
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Sophie a apprécié ce livre

Désirant s’acheter un nouveau carnet d’écriture, Marjorie l’essaie en y notant une phrase. Elle a toutefois écrit dans celui qu’elle ne veut pas, d’un vert fluo qui ne lui correspond pas, et le cache au milieu d’une pile pour que personne ne s’en rende compte. Quand elle revient le lendemain, curieuse, et regarde si sa phrase se trouve toujours dans le carnet vert, elle découvre que quelqu’un lui a répondu.

Théo vit une période difficile. Seul à l’école, isolé aussi à la maison alors que ses parents traversent un moment compliqué, il porte une tristesse qui est en train de le dévorer tout entier. Mais ce carnet qu’il a trouvé par hasard et ces phrases échangées avant que la librairie ferme définitivement pourraient changer les choses.

Ce bref roman ponctué d’illustrations en noir et banc aborde les thèmes de la solitude, de la dépression et de l’entraide dans une histoire qui alterne les points de vue. Accessible, il convient à tous les lecteurs.

L’avis de Sophie

Difficile de lire cette histoire sans penser à la série de Noël Dash et Lili (sur Netflix), dans laquelle les deux personnages principaux se rencontrent grâce à un échange dans un livre. Mais alors que Dash et Lili est une comédie romantique, Carnet de novembre est une histoire psychologique où les thèmes sont plus lourds. Au début, les deux personnages sont intrigués, oui, mais pas nécessairement curieux l’un de l’autre. Marjorie est occupée avec ses propres histoires et Théo, lui, trop englué dans sa mélancolie. Mais quand l’adolescent fait référence à cette première neige qui sera peut-être pour lui la dernière, qu’il mentionne le titre d’un album des Colocs, qu’il parle à demi-mot d’un potentiel suicide, Marjorie comprend que ces phrases qu’il lui laisse sont en quelque sorte des appels à l’aide et qu’elle doit attraper sa main avant qu’il soit trop tard.

Toutefois, autant j’ai aimé le côté un peu aérien du récit, amplifié par de magnifiques illustrations au crayon, autant tout m’a semblé trop léger, trop effleuré, notamment en ce qui a trait à la situation de Théo Marie-Hélène Jarry a mis l’accent sur sa tristesse, mais la finale est très rapide et laisse des blancs. Tout ce qui a été installé autour est tout à coup balayé, comme si ça n’avait plus d’importance alors que, malgré la rencontre, la vie reste complexe. Bref, c’est pour moi une lecture en demi-teinte même si j’ai aimé la proposition (et sa douceur).  

Merci à la Courte échelle pour le service de presse !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 28 octobre 2021.

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Les carnets de novembre
Marie-Hélène Jarry
sur leslibraires.ca.

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