Émile a toujours suivi les conseils de son père : être poli, serviable, gentil… ce qui lui vaut de se retrouver bon dernier dans la hiérarchie de son école. Il ne voit donc pas comment il pourrait approcher et séduire la superbe Maëva. Il reprend toutefois espoir quand, pour un devoir, il assiste à la transformation extraordinaire d’un loup « oméga » en loup « alpha ». Et si lui aussi pouvait passer de souffre-douleur à chef de meute ? Ne reste qu’à concocter un plan… et à le mettre en action… sans que son père s’en rende compte !
À la manière du très connu Journal d’un dégonflé, Simon Lafrance propose un récit humoristique ponctué d’illustrations amusantes qui parle d’adolescence, de quête de popularité, d’amitié, de famille et d’amour. Accessible tant dans le fond que dans la forme, il peut rejoindre tous les lecteurs.
Ça y est ! Voici ce que je me suis exclamée quand j’ai terminé ce roman : j’ai enfin trouvé le pendant québécois au Journal d’un dégonflé. Ce n’est pas pareil, bien sûr, Simon Lafrance a son propre style d’illustrations, ses références personnelles et ses sujets de prédilection, mais on retrouve l’humour, les situations loufoques, le style qui fait le succès de cette série hyper connue et je suis très heureuse de ma découverte.
Le format journal intime est plus généralement associé aux personnages féminins, mais Simon Lafrance le détourne ici avec ce carnet de bord qui a des allures de « bullet journal » et propose une histoire qui parlera assurément à de nombreux lecteurs. Il y a un bel équilibre entre le texte, où le narrateur est super franc et où il réagit parfois à des commentaires extérieurs, écrits dans un autre typo, qui l’amènent à réfléchir différemment (mais cette partie est à éclaircir parce qu’on se demande qui parle !) et les illustrations, amusantes et souvent décalées. Le look est un peu enfantin, mais ça peut aussi intéresser les plus vieux si on choisit un angle davantage « deuxième niveau ». En effet, le texte, lui, peut tant inspirer des lecteurs du primaire que faire rire et réfléchir ceux du secondaire. Disons qu’Émile a des idées parfois douteuses !
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