Chambre 1408

Billet rédigé par Geneviève Bossé, enseignante

Mike Enslin est un écrivain qui se passionne pour les lieux hantés. Il désire passer la nuit dans une chambre mythique d’un hôtel de New York afin de compléter son dernier ouvrage. Bien que ses arguments soient prêts, il se bute à monsieur Olin, le directeur de l’établissement, qui tente de le convaincre de renoncer à son projet. Dans la chambre 1408, une série d’évènements dramatiques se sont déroulés dans les dernières années : suicides, crises cardiaques, perte de la vue, brulures graves inexpliquées ne constituent que quelques exemples. Entêté, l’auteur ne lâche pas prise. C’est ainsi que le directeur abandonne et regarde Mike Enslin se diriger vers l’ascenseur. À partir de ce moment, tout peut arriver…

Chambre 1408 constitue le sixième roman de Stephen King publié par Albin Michel dans la collection Wiz. Cette courte histoire de 107 pages s’adresse toutefois à des lecteurs et à des lectrices qui préfèrent les histoires qui mettent l’accent sur l’évolution psychologique d’un personnage davantage que sur l’enchainement de rebondissements.

L’avis de Geneviève

Comme dans Brume du même auteur, Chambre 1408 nous plonge rapidement dans un huis clos où les émotions des personnages occupent toute la place. Tout ou presque tourne autour de la présence de l’écrivain Mike Enslin et de son objectif de passer une nuit complète dans la mystérieuse chambre. La division du roman en quatre chapitres permet la séparation de l’histoire en autant de moments importants. La première partie commence par l’arrivée de Mike à l’hôtel. Cette première partie est intéressante, car elle présente le mystère qui règne au sujet de la chambre. La discussion entre le directeur de l’établissement et l’auteur donne le ton pour la suite. On essaie d’imaginer à qui ou à quoi sera confronté Mike. D’ailleurs, le monologue intérieur de ce dernier est bien ficelé et on le suit pas à pas dans cette paranoïa qui s’installe.

Bref, Chambre 1408 plaira davantage aux lecteurs et lectrices friands.es des histoires dans lesquelles les phénomènes surnaturels hantent l’esprit des personnages qu’aux amateurs et amatrices d’horreur pur, mais ça reste un roman enlevant.

Merci aux éditions Albin Michel pour le service de presse!