Attention, ce billet révèle des éléments de l’intrigue du premier tome et risque donc de gâcher votre plaisir si vous n’avez pas encore lu Le fils du Singe. Lisez d’abord
mon billet sur le tome 1!
Iv-Han s’est réincarné en Marcus et il est promis à une jeune noble de Loxitan, un continent que son père souhaite conquérir. De leur côté, les survivants du temple du Singe ont continué pendant toutes ces années à pourrir la vie d’Homaer en le volant et souhaitent donner un grand coup en perturbant les festivités de façon sanglante. Leur rencontre sera toutefois surprenante et, lorsque le maître de l’Art Subtil Marcus se souviendra qu’il était Iv-Han, il rejoindra ses anciens amis pour défendre l’île de Saï contre celui qui se dit son père. Les Dieux chercheront cependant à s’en mêler et tout peut basculer…
Pour ce deuxième tome, l’auteur utilise pleinement l’univers qu’il a mis en place dans Le fils du Singe. Le monde céleste est cette fois plus actif au fil de l’intrigue, influençant les personnages et leur destinée. En outre, il y a beaucoup d’ellipses dans l’histoire, permettant au lecteur de passer par-dessus les années de paix pour plonger dans l’action. Le style très littéraire, le nombre de personnages et les descriptions feront peut-être peur aux lecteurs débutants, mais l’histoire pourrait se révéler accrocheuse pour les garçons.
Mon avis
Comment ne pas parler encore de la couverture, un superbe travail de Caron Guan qui rend bien l’ambiance du roman, entre monde céleste et arts martiaux, donnant l’envie irrésistible de plonger dans la lecture. Je croiserais ce roman en librairie et je serais définitivement attirée!
Le début a été déstabilisant pour moi qui ai mis un bon moment entre la lecture du premier et la lecture du deuxième tome. En effet, le prologue se passe dans le monde céleste et il m’a fallu du temps pour replacer les différents personnages, dragons, fantômes et autres. Cependant, dès le retour sur Terre je me suis sentie plus à l’aise et j’ai eu plaisir à retrouver les adeptes de l’Art du Singe et les complots de l’île de Saï. L’écriture de Charles Prémont crée une ambiance où les philosophies asiatiques sont perceptibles, tant dans les scènes quotidiennes que durant les batailles et il me semble que ça apporte une fluidité supplémentaire au texte. À découvrir si ce n’est pas déjà fait!
L'
entrevue réalisée avec Charles Prémont à la suite de la parution du Fils du Singe.
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par
Le secret des crânes et
Combat d'hiver.
Merci à la Courte Échelle pour le livre!
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Le fils du Singe tome 2 - Le fils de l'Homme
Charles Prémont
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