POD

 
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Sophie a aimé ce livre
Lorsque d’étranges sphères extraterrestres envahissent le ciel et se mettent à pulvériser tout ce qui bouge, Josh et son père deviennent prisonniers de leur maison avec leur chien pour seule compagnie. L’adolescent de seize ans a vu la livreuse de journaux être désintégrée juste devant lui et vit mal l’obligation de ne pas sortir. Alors que les vivres et l’eau viennent à manquer, coupés de tous contacts, le père et le fils doivent penser à un plan B…

De son côté, Megs, une adolescente de douze ans, a été surprise dans la voiture de sa mère dans le stationnement abrité d’un grand hôtel. Ayant assisté à la tentative de fuite des clients, à la mort de certains et à la désintégration de d’autres, elle comprend rapidement qu’elle doit rester à l’intérieur du stationnement et utiliser les ressources restées dans les voitures abandonnées pour survivre. Seulement, le groupe d’agents de sécurité de l’hôtel a décidé qu’il instaurait une dictature et ils traquent les moindres survivants…

Les choix de la narration au « je » et du temps présent ajoutent du suspens aux événements racontés. L’alternance des voix des deux adolescents permet aussi d’instaurer un rythme. Entre le huit clos de Josh et son père et les aventures de la pirate qu’est Megs, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Malgré la densité du récit et le nombre de pages, ce livre est accessible aux lecteurs intermédiaires.

Mon avis

Surprenant. En fait, j’ai beaucoup pensé à Chroniques de la fin du monde dans les premiers chapitres et j’ai eu peur de tomber dans le même engourdissement à force de suivre une famille enfermée dans une maison sans possibilité de sortie, mais la double narration et le personnage de Megs, dite la Pirate, apporte énormément d’actions et de suspens, rendant la lecture plus dynamique. Je me suis d’ailleurs plus attachée à la jeune adolescente qu’à Josh, parce qu’elle vit plus d’aventures d’abord et parce qu’elle fait littéralement face à la méchanceté humaine qui se réveille en période de crise. Sans règles établies, la loi du plus fort est souvent celle qui prime…

Le lecteur n’a pas plus de renseignements que les protagonistes sur les POD, si ce n’est que ce sont des extraterrestres, et les curieux de nature seront sans doute frustrés de ce manque d’information. Pour ma part, j’ai trouvé que ça ajoutait à l’expérience et à l’identification aux personnages principaux. L’ensemble est cohérent et crédible, donc forcément terrifiant! Le dénouement est toutefois plutôt abrupt, mais il place les éléments pour la suite annoncée. À suivre, donc!

Si vous avez aimé, vous pourriez être intéressé par Chroniques de la fin du monde et 0.4

Merci aux éditions Hachette pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 18 novembre 2011.

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POD
Stephen Wallenfels
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