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Dystopie parlant de liberté, d’entraide, de révolution discrète, La bonne couleur est un récit bref et accessible à toustes.
Paru en 2006 (année où il a par ailleurs raflé plusieurs prix), ce roman est tombé dans mes mains dans sa version poche alors que je cherchais de courts textes à proposer à un lectorat ados plus réfractaire. Peut-être desservie par l’illustration de sa couverture dans son format poche (quoique je viens de voir que c’est la même pour la version originale), cette histoire n’a toutefois pas pris une ride, voire est plus d’actualité que jamais. Difficile de ne pas faire des parallèles entre ce qui se passe actuellement et cet univers où le passé a été réduit en cendres, effacé, pour laisser croire aux jeunes générations qu’il en a toujours été ainsi, que la vérité du Régime au pouvoir est la seule. Ce qui est néanmoins différent ici, c’est la façon de changer les choses. En effet, Max a rencontré des rebelles, mais ceux-ci ne veulent pas prendre le pouvoir par le sang, ils cherchent des moyens de mener une révolution sans souffrances inutiles. Et trouveront peut-être la solution dans un livre…
Bref ? Un récit court et maitrisé qui fait réfléchir !
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