Lorsque Carlos Marquis annonce qu’il montera la Danse de la licorne, chorégraphie légendaire qui, bien réalisée, peut rappeler du néant un objet démoniaque, il éveille la peur ou la convoitise chez les différents peuples d’Autresmondes qui dépêchent sur place des agents infiltrés aux habiletés diverses. Toutefois, Nina, une jeune danseuse Terrienne qui voit dans cette occasion la chance de remonter sur scène après une blessure, risque d’être celle qui sera la plus utile pour démasquer Carlos Marquis et ses plans machiavéliques pour détruire l’univers des sortceliers…
Premier livre de cette nouvelle série qui permettra à des fans de Tara Duncan d’écrire leur propre fiction dans cet univers tout en étant supervisés par Sophie Audouin-Mamikonian. elle-même, Les AutresMondes de Tara Duncan est un roman fantastique qui alterne efficacement entre réalité et fantasie. Abordant les thèmes de la loyauté, de l’amitié et de la vengeance, Thomas Mariani propose une œuvre foisonnante en rebondissements qui s’adresse aux lecteurs avancés.
Premier tome de ce qui s’annonce une série, La danse de la Licorne est un roman touffu intéressant à lire, mais peut-être un peu long. Il faut dire que l’auteur a choisi de ratisser large, s’amusant dans l’univers créé à la base par Sophie Audouin-Mamikonian.
Si, tout comme moi, vous n’êtes pas un habitué de l’univers de Tara Duncan, sachez qu’il y a beaucoup d’éléments à appréhender rapidement, les différents peuples se succédant dans les premières pages. Heureusement, les notes en bas de pages nous aident à nous situer et ajoutent un peu d’humour. Elles aident aussi à faire sentir que l’univers présenté a été réfléchi, construit et habité depuis un moment. Seul point négatif, cette alternance entre les points de vue rend l’attachement aux personnages difficile, du moins en général parce que j’ai bien aimé Nina dès le départ ainsi que Xoholt, le garde rigolo qui fait parfois penser à un chien fou.
De son côté, l’intrigue est intéressante avec cette danse dangereuse, ce vieux manuscrit étrange, ces nombreux personnages aux multiples facettes. Cependant, elle est un peu longue et on perd des peuples en chemin, comme si le réseau installé au départ avant été trop grand pour l’espace du roman. Dommage ! D’ailleurs, c’est l’impression générale que j’ai eu : un manque d’espace. Comme si on avait voulu trop en mettre et que le tout débordait un peu, manquait de finition. Peut-être aurait-il fallu laisser tomber quelques histoires parallèles?
En bref? Un premier fan fiction intéressant, mais au rythme un peu trop cadencé !
À noter? L’intrigue se situe une vingtaine d’années avant la naissance de Tara Duncan. Il ne faut donc pas chercher l’héroïne de Sophie Audouin-Mamikonian entre ces pages.
Merci aux éditions Michel Lafon pour le roman!
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