Tout a commencé avec des photos. De banales photos prises un jour d’été sur le bord de la piscine, que Léa a ajoutées à son compte Facebook sous l’insistance de son amie Julia afin de mettre à jour ce dernier. L’adolescente ne s’attendait cependant pas aux commentaires qui allaient suivre, dont ceux de Lian, peste anonyme qui lui reproche son poids et l’encourage ouvertement à faire des régimes. Bien que son entourage essaie de minimiser l’impact que peuvent avoir ces commentaires, Léa se sent devenir la cible de plus en plus de mauvaises langues à l’école et devient bientôt obsédée par cette histoire…
Paru dans la collection Zèbre s’adressant à des lecteurs plus faibles de 10 à 14 ans, le roman Un clic de trop traite de cyberintimidation et du rapport à l’image. Rythmé par plusieurs rebondissements, le récit peut rejoindre tous les publics.
Rhéa Dufresne parle avec doigté de l’importance des réseaux sociaux dans la vie des adolescents et de la facilité avec laquelle on laisse des commentaires, sans se rendre compte de l’impact qu’ils peuvent avoir sur la personne qui publie les photos.
Très actuelle, l’histoire est intéressante parce qu’elle sonne terriblement authentique grâce justement à cette utilisation de Facebook et de Snapchat.
Par contre, j’ai eu de la difficulté à accrocher complètement, la narration manquant un peu de fluidité dans les premiers chapitres, comme si l’histoire ne savait pas comment démarrer. Les dialogues fonctionnent bien, mais l’impression générale est saccadée. Par ailleurs, alors que j’aime beaucoup généralement le graphisme de la collection Zèbre, j’ai trouvé celui-ci moins réussi. Si les images rappelant Facebook sont correctes, dès que ce sont des billets manuscrits c’est plus adulte qu’autre chose et, du coup, moins crédible.
En bref? Un départ un peu difficile, mais une histoire qui vaut le détour parce que réaliste et pertinente !
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j'ai adoré la façon dont c'était écrit et le personnage.