Je m'appelle Bérénice

 
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Billet rédigé par Sarah-Jeanne Desrochers

À l'aube de l'adolescence, Bérénice a toujours été assez solitaire. Sa meilleure amie le lui fait d'ailleurs un jour remarquer de façon un peu violente : « À quel moment tu prends des risques? Si j'étais pas amie avec toi, tu serais complètement paumée! J'ai pitié de toi, tiens! » Cette querelle éclate au moment où un mystérieux individu, qui se fait connaître sous le pseudonyme de Suzuki, laisse de mystérieux graffiti dans la ville. « Ne laisse pas le passé te voler ton futur. » « La vie est une fleur carnivore. » « AIME » Bérénice choisit alors de mettre de côté son amitié avec Ménine pour se rapprocher de Gustave et Jibril. Avec eux, elle commencera à vivre un peu plus au rythme de ce que revendique ce Suzuki dont on ignore l'identité.

Je m'appelle Bérénice est un roman réaliste qui se penche sur le moment clé où un adolescent décide enfin de faire preuve d'un peu plus de témérité afin de s'éloigner un peu du confort de l'enfance. Il y est question d'amitié, d'amour et d'identité. Les adolescents de 13-14 ans s'y retrouveront davantage et les lecteurs intermédiaires profiteront pleinement de la plume de l'auteure.

Mon avis

L'évolution psychologique du personnage se fait de façon suffisamment subtile pour qu'on la remarque, sans pour autant qu'elle ne nous saute aux yeux de façon explicite. Les couleurs décrites par l'auteur, plutôt foncées, permettent notamment de constater ce changement, et ce, avant même que la dispute avec Ménine ne survienne.

J'ai apprécié que la grande majorité des éléments finissent toujours par faire avancer l'histoire. Même en en prenant conscience, on demeure surpris lorsque ceux-ci prennent de l'importance. L'auteure a d’ailleurs évité d'inclure des détails qui auraient pu alourdir le récit. J'aurais cependant aimé qu'on développe un peu plus au sujet du personnage de Jean-Philippe.

L'héroïne prend également conscience que sa mère traverse elle aussi un moment plus difficile. Sans qu'on entre réellement dans les détails, on en retient tout de même que ce n'est pas à leur enfant de les aider à les surmonter, mais que de telles épreuves peuvent donner lieu à des discussions positives permettant de renforcer leur lien.

Le roman de Stéphanie Leclerc sera très apprécié par les adolescents qui traversent eux-mêmes le passage de la préadolescence à l'adolescence!

Merci à l'école des loisirs pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sarah-Jeanne Desrochers le 26 juin 2015.

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Je m'appelle Bérénice
Stéphanie Leclerc
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