Attention, ce livre n'est pas le premier de la série. Faites d'abord connaissance avec Maude dans Comment survivre à l'adolescence.
L’année scolaire se termine et les vacances d’été débutent, mais pour Maude il n’est pas question de se reposer. En effet, entre son nouvel emploi au cinéma, l’accouchement d’Ariel et ses problèmes d’amitié, l’adolescente ne sait plus où donner de la tête!
Cinquième tome de cette série, Maude ou comment survivre à un premier emploi poursuit l’intrigue amorcée dans les premiers livres et garde le même ton. Parlant de famille, d’amitié et de premier emploi, Elizabeth Boily Lepage a une écriture accessible à tous les lecteurs, mais rejoindra peut-être davantage les adolescents plus âgés.
« Je hais les premiers emplois. Et je hais encore plus tous ces professionnels suffisants qui considèrent que ces postes inférieurs finiront par nous responsabiliser et nous permettre de grandir. Des corvées ingrates pour des salaires ridicules, des horaires inconcevables échafaudés par des gérants frustrés par des quarts de travail insatisfaisants, des clients irrespectueux qui croient que tout leur est dû, des collègues antipathiques qui pensent que leur ancienneté justifie leur arrogance et une jeunesse gâchée par des engagements envers des patrons hautains qui n’ont de respect que pour leurs profits. Des emplois qui nous responsabilisent et nous permettent de grandir? Je ne crois pas, non. »
J’ai succombé à l’écriture mordante d’Elizabeth Boily-Lepage dès le premier tome de la série Maude. Son héroïne n’a en effet pas la langue dans sa poche et propose au lecteur ses réflexions sur la vie quotidienne et les gens qu’elle rencontre à travail son récit. C’est encore le cas ici, même si Maude se fait parfois un peu moins mordante. Est-ce la fatigue? Si le premier emploi est une avenue intéressante, belle façon d’ailleurs de donner encore plus de place à la passion de l’auteure pour le cinéma, et l’accouchement d’Ariel une intrigue parallèle fort amusante, ce cinquième tome m’a semblé moins rafraichissant et la voix narrative parfois plus adulte. Les bases de cet univers sont solides, mais on a l’impression que l’auteure s’y repose un peu trop pour surprendre le lecteur. Il y a toutefois des pistes intéressantes et le début de la cinquième secondaire pourrait apporter plusieurs rebondissements. À suivre, donc!
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