Élevée par sa seule mère, Avery West découvre seulement à dix-sept ans, quand le mystérieux Jack arrive à son école, que ses yeux violets ne sont pas qu’une simple particularité, mais bien un héritage familial. Entrainée à Paris, dans un cercle de familles héritières d’Alexandre le Grand et toutes plus puissantes les unes que les autres, Avery se retrouve au centre d’une chasse. En effet, une fille aux yeux violets est attendue pour être mariée à l’Élu. Refusant ce destin, Avery devra trouver des réponses à de nombreuses questions afin de découvrir ce que cette prophétie veut vraiment dire. Heureusement qu’elle peut compter sur Jack et Stellan…
Mélangeant aventures, romance et une dose de fantastique, Maggie Hall a créé une intrigue nourrie par de nombreux rebondissements. Attention toutefois, l’univers est assez complexe, avec des ramifications historiques entre autres, et convient davantage aux lecteurs intermédiaires et avancés.
J’étais intriguée par ce que ce livre proposait. Une intrigue millénaire avec des indices aux quatre coins du globe? J’embarque! Malheureusement, le roman n’est pas à la hauteur de ce qui est vendu sur la couverture. L’idée de base avec des familles très puissantes qui se partagent le pouvoir sonne un peu déjà vu, mais on aurait pu passer par-dessus, notamment grâce au lien fait avec Alexandre le Grand. On sent qu’il y a quelque chose d’intéressant là-dessous et le fil conducteur fait un excellent travail pour garder le lecteur captif. Toutefois, on reste dans le superficiel avec l’intrigue sur plusieurs continents, ne voyant qu’une école des États-Unis, qu’un club d’Istanbul et que peu de Paris, donnant l’impression que l’intrigue aurait bien pu se passer n’importe où, l’auteure n’exploitant pas vraiment son décor. En fait, l’ensemble est assez tape-à-l’œil et l’héroïne peu crédible. Difficile de croire qu’Avery accepte de suivre Jack dans un avion pour Paris et s’adapte si facilement à ce nouveau monde alors qu’elle n’était qu’une jeune fille ordinaire vingt-quatre heures plus tôt. Le seul moment où elle s’émerveille, c’est en croisant des vedettes dans un club. Dommage…
Côtéécriture, la plume est efficace, alternant les scènes d’action avec des moments plus sentimentaux, bonjour triangle amoureux, mais elle n’est pas particulière. La conspiration fait donc une bonne lecture d’été, légère, mais ne marquera pas.
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Vous avez effectivement raison. Étant moi-même une ado,l'attitude d'Avery est plutôt naïve et susceptible. Bref, ce n'était un pas si pire livre :)