Jenny adore les abdos du beau Jean-Franky… mais s’ennuie un peu avec le reste. En privé, elle préfère de loin être avec Hugo. Mais comment pourrait-elle se montrer en public avec un… gros?
Vicky a beau voir ses parents se disputer de plus en plus souvent parce qu’ils disent que leur relation est basée sur un mensonge, elle ne peut se résoudre à dire la vérité à James. Comment lui avouer qu’elle déteste ses films préférés, qu’elle n’a aucun intérêt pour la finance et qu’elle préfèrerait en fait embrasser… sa sœur?
Karine tente par tous les moyens de remonter le moral d’Albin afin qu’il reprenne sa place dans le groupe. Au moment où un producteur veut les faire signer pour une grosse tournée, elle a besoin de lui. Mais Albin a encore bien des secrets…
Gardant la même ligne directrice d’un punch par page, Delaf et Dubuc vont toutefois de plus en plus loin dans leurs intrigues, dévoilant de nouvelles facettes de leurs personnages et approfondissant des sujets plus sérieux, comme l’alcoolisme ou l’homosexualité, sans jamais tomber dans le drame, parvenant à faire réfléchir tout en faisant rire. Accessible à tous les lecteurs, ce septième tome ravira les fans!
Après le thriller du tome 6, les lecteurs étaient en droit de se demander ce que le duo Delaf et Dubuc allait leur offrir. Si on n’est plus du tout dans le suspens, il y a tout de même une histoire suivie dans ce septième tome, les auteurs questionnant les apparences sous toutes leurs formes. Celle de la nouvelle Karine, qui n’empêche pas l’ancienne elle d’être là, pas loin, quand elle doute, la relation « parfaite » de Vicky, le besoin de paraitre de Jenny. Par ailleurs, on voit davantage les parents des deux dernières, ce qui permet de comprendre d’où vient l’arrogance de Vicky, tout en voyant que la jeune fille est elle-même mal à l’aise, et découvrant une autre facette de Jenny, toujours un peu cruche, mais aussi très maternelle pour sa famille.
Tout comme leurs personnages, on sent que Delaf et Dubuc ont évolué au fil des tomes, allant davantage dans la psychologie côté scénario, pouvant se permettre des détails inattendus et sympathiques dans les illustrations, des clins d’oeil qui amuseront l’œil averti. Il y a de belles nouveautés dans ce septième tome, allo les petites voix dans la tête de Jenny, mais aussi une continuité, notamment dans l’ironie sous-jacente et l’exagération qui permet de faire rire tout en mettant le doigt sur des faits. Il faut dire que Delaf et Dubuc arrivent vraiment de nouveau à ancrer leur récit dans la réalité de leurs lecteurs!
Au final? Un très sympathique septième tome qui chamboule l’univers des filles… et accroche encore plus le lecteur à la série. À quand la suite?
Merci à Dupuis pour la bande dessinée!
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