À noter, ce livre est disponible chez la maison d'édition AdA au Québec.
Des années auparavant, le monde a éclaté, se fragmentant en différentes époques. Dans un Boston situé au XIXe siècle, Sophie vit avec son oncle Shadrack depuis huit ans, moment de la disparition de ses parents, de grands explorateurs. Alors que le gouvernement cherche à fermer les frontières, Shadrack, grand cartographe, décide de se lancer sur leurs traces avec Sophie. Mais les préparatifs de départ sont bouleversés lorsque l’homme est brutalement kidnappé. Décidée à retrouver son oncle, Sophie part à sa recherche avec Théo, un adolescent venu d’un autre âge. En train, en bateau et sur la terre ferme, leur périple ne sera pas de tout repos!
Ce premier tome de la série des Cartographes présente un univers très complexe, mais aussi d’une grande richesse. Maniant les péripéties avec doigté, arrivant à la fois à définir son univers tout en entrainant son lecteur dans une course poursuite essoufflante, l’auteur s’adresse aux lecteurs experts avec cette intrigue qui joue sur les différentes époques et le devoir de mémoire.
Le monde créé par S.E. Grove est absolument fascinant. Si on oublie que c’est impossible et qu’il y a quelques écueils dans l’explication de base pour se concentrer sur l’histoire, c’est d’une richesse surprenante, un cadre grandiose pour un récit d’aventures.
L’histoire est d’ailleurs foisonnante en elle-même, enrichie par les nombreuses intrigues secondaires qui se greffent au récit principal. Il y a quelques longueurs, forcément avec un tel univers et pour une brique de 500 pages, mais l’ensemble reste rythmé, captivant. L’auteure a clairement un plan, si bien que son récit est parsemé de détails et d’indices qui nous mènent vers la finale. En outre, l’histoire est portée par un large éventail de personnages colorés et fort sympathiques auxquels on s’attache rapidement et qui, dévoilant leurs secrets au fil du récit, font en sorte qu’il est difficile de refermer le livre avant la dernière ligne. En fait, la seule déception de ce livre vient de l’écriture. Elle est fluide, mais pas marquante, ce qu’on aurait pu espérer pour accompagner un tel récit.
Le petit plus? Coup de cœur pour les « cartes » dont il est question au fil du roman. Créées à partir de souvenirs, elle se matérialise dans l’esprit de celui qui les lit, prennent des formes diverses et peuvent se révéler encore plus surprenantes lorsque jumelées. Belle idée!
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Bonjour! Ce livre m'intéresse énormément, encore plus avec tous les avis positifs que j'en lis, mais je ne savais pas qu'il n'était pas disponible ne format papier pour le Québec! C'est très dommage.