La bande des Quatre

Coccinelle, Pinotte, Ringo et Spatule se sont connus pendant leur camp d’été. Maintenant dispersés aux quatre coins de la province, ils s’écrivent des courriels pour garder le contact et se raconter leurs nouvelles aventures. Entre les blagues de Ringo, l’enquête autour de l’appareil photo de Pinotte, les cours de théâtre de Coccinelle et les entrainements de football de Spatule, la vie suit son cours, tous ayant très hâte de se retrouver et essayant de se revoir le plus vite possible.

Roman épistolaire entièrement constitué des courriels échangés par les quatre personnages principaux, La bande des quatre a aussi été écrit par un quatuor d’auteurs, Martine Latulippe, Johanne Mercier, François Gravel et Alain M. Bergeon, chacun prenant en mains un destin. Parlant d’amitié, d’adolescence et de sport, ce roman est accessible à tous les lecteurs.

Mon avis

On sent le plaisir que les auteurs ont eu à écrire ensemble et c’est communicatif. Si le début est un peu difficile parce que les personnages parlent de leur été sans qu’on les connaisse vraiment, on finit par les découvrir au fil de leurs messages et à s’attacher à cette bande sympathique où l’amitié flirte parfois avec attirance. Chacun vit une histoire propre, mais la relation qui les unit est au centre du récit et fait en sorte que l’ensemble est captivant, le lecteur ayant envie de voir comment tout ça va se terminer. D’ailleurs, la finale laisse espérer une suite!

Le format des courriels fonctionne bien (erreur de destinataires, bonjour!), mais il aurait été intéressant de pousser le concept au maximum, par exemple en mettant l’objet des messages. Là on rit en voyant à qui ils adressent leur message (et comment ils se nomment entre eux), mais le format « courriel » n’est pas complètement respecté et on perd une occasion d’ajouter une dose d’humour. Il n’en reste pas moins que c’est une lecture agréable et un livre à conseiller aux lecteurs plus récalcitrants qui auront moins l’impression de « lire » grâce à la formule! 

Merci aux éditions Foulire pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision!