Attention, ce livre ne sort que le 30 novembre au Québec. En attendant, ne gâchez pas votre plaisir et allez d'abord lire le premier tome, un véritable bijou!
Être promue Vice-Conteuse sur un malentendu aurait pu assurer à Ophélie une seule sécurité, mais c’est plutôt le contraire qui se produit. Devant se méfier de tout un chacun dans la Citacielle, Ophélie doit maintenant aussi trouver le moyen de raconter des histoires qui plairont à Farouk. Le tout sans pouvoir compter sur Thorn, occupé dans son bureau, ou sur la protection d’Archibald, principal suspect dans les histoires, de plus en plus nombreuses, de disparitions. Et si ce n’était que ça… car inquiète, la famille d’Ophélie débarque sur l’arche!
Attendu, ce deuxième tome de la série de la Passe-Miroir offre à ses lecteurs une intrigue relevée, poussant encore plus loin les mécanismes de manipulation qu’utilisent les résidents de la Citacielle et forçant Ophélie à faire preuve d’intelligence et de créativité. Écrit dans une langue riche et diversifiée, ce roman s’adresse aux lecteurs avancés.
Écrire un deuxième tome après avoir remporté un tel succès critique avec un premier roman doit avoir quelque chose d’un peu effrayant. Mais Christelle Dabos a réalisé cet exploit avec panache, Les disparus du Clairdelune étant un véritable délice, tant sur le plan de la langue que sur celui de l’histoire.
L’histoire reprend exactement là où elle se terminait, mais deux années sont passées et les Bribes de souvenir font leur apparition au début de certains chapitres, il faut donc un temps d’adaptation. Heureusement, aidé du résumé du début, le lecteur retrouve rapidement ses marques. La galerie de personnages est vaste, oui, mais ils sont tous bien définis et chacun a son rôle, si bien qu’on peut rapidement les distinguer. La première partie est un peu plus lente (mais les descriptions sont une pure merveille), mais la deuxième est haute en couleur, l’arrivée de la famille d’Ophélie apportant, entre autres, un vent de renouveau. On aurait aimé voir ses membres davantage mis en valeur, mais il faut dire que les histoires d’Ophélie sont déjà bien compliquées avec les secrets de Thorn, les exigences de Farouk, l’enfant à venir de Bérénilde, les disparitions chez Archibald… le tout bien sûr mené d’une main de maitre, si bien que ce qu’on voyait d’abord comme des détails se révèle en fin de compte être des éléments primordiaux qui lient tout ensemble ! Chapeau ! On ne s’ennuie donc pas dans cette brique qui fourmille de trouvailles ingénieuses. J’ai donc de nouveau qu’une seule hâte : la suite ! Il va me falloir être patiente, je crois bien…
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