Gamer - Nouveau port

Laurianne doit quitter sa ville natale pour suivre son père à Montréal. Si l’adolescente a un peu peur de se retrouver seule dans la grande ville, elle sait qu’elle pourra toujours retrouver son meilleur ami Sam sur la plateforme de leur jeu favori, question de dégommer quelques zed. Heureusement, Laurianne se trouve rapidement de nouveaux amis, des joueurs comme elle. N’empêche, commencer une nouvelle vie, ce n’est pas toujours facile!

Mettant en scène une adolescente de 14 ans aux références geeks, Gamer alterne entre les récits de la vie quotidienne et le compte-rendu des séances de jeux, le tout permettant d’aborder les thèmes typiques de l’adolescence, la famille, l’amitié, l’intégration, l’amour. Assez bref et écrit dans un vocabulaire accessible, il convient à tous les lecteurs.

Mon avis 

« La nuit a été difficile. Combattre l’apocalypse zombie jusqu’au milieu de la nuit n’était peut-être pas la meilleure des idées. Manger tout un sac de Cheetos non plus. Trop de fromage chimique avant de dormir, ça ne me fait pas. »

Une ado de 14 ans qui quitte son patelin et son meilleur ami pour Montréal, ça vous fait penser à quelque chose? Léa Olivier, bien sûr! Mais si la prémisse est la même, l’histoire est ici bien différente d’abord et avant tout parce que Laurianne est fan de jeux vidéos, que le récit de son quotidien est entrecoupé de scènes de jeux et que ses réflexions sont truffées de références en lien avec cette passion. C’est crédible, ancré dans la réalité des adolescents, dans le présent. Pierre-Yves Villeneuve travaille depuis longtemps en littérature jeunesse et a un œil aiguisé, il a su créer une intrigue originale, captivante. Par ailleurs, Katherine Mossalim, l’éditrice au contenu des Malins derrière Les filles modèles, entre autres, a un talent certain pour guider ses auteurs. Ce premier tome est vraiment prometteur et Laurianne est une héroïne atypique qui plaira tant aux filles qu’aux garçons. Et le plus chouette? La suite est aussi bien !

Merci aux Malins pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!