Forcée de déménager à Montréal, Camille ne s’est pas encore remise de ses émotions quand son jeune frère Félix contracte une maladie des plus étranges. L’enfant est fiévreux, son corps se couvre de pustule, il perd tout contact avec la réalité et les médecins ne savent pas du tout de quoi il est atteint. Persuadée que la maladie est liée aux phénomènes étranges qui se produisent dans la nouvelle maison de son père, Camille décide de mener son enquête de son côté avec l’aide de George, le voisin. C’est ainsi qu’ils rencontrent Marie, adolescente morte en 1885 de la variole…
Suspens utilisant le fantastique à travers la présence de fantômes, Le virus fantôme joue sur deux tableaux, en 2015 et en 1885, avec des allers-retours efficaces qui ne complexifient pas trop la compréhension de l’intrigue. Le roman est en effet accessible à tous les lecteurs.
Alexandre et Mathieu Vanasse ne font pas équipe pour la première fois et leur mécanique fonctionne bien, l’écriture étant fluide et les rebondissements imaginés pour cette intrigue faisant en sorte que le lecteur veut toujours en savoir plus. Parlant de divorce, d’amour fraternel et d’immigration à travers cette histoire qui dévoile aussi un pan de la réalité de Montréal en 1885 quand l’épidémie de variole a emporté de nombreux habitants, la plupart venant des milieux défavorisés. Si certains passages sont plus caricaturaux, notamment autour de Georges et de son grand-père chinois muet, mais super cuisinier, l’ensemble est original et offre un sympathique moment de lecture.
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J'aimerais faire l'étude de ce livre avec mes élèves de 8e année. Est-ce qu'il existe du matériel pédagogique sur ce roman?
J'ai bien apprécié la lecture de ce roman. J'ai beaucoup aimé le fait que le vocabulaire soit assez simple à comprendre. Notre réalité ici dans le nord de l'Ontario est la présence anglophone est très présente dans le "parler" de nos jeunes.