Attention, ce roman est le quatrième tome d'une série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Le demi-dieu aux bas blancs!
Émilie a de grands projets pour les vacances, entre autres se rapprocher de son demi-dieu aux bas blancs, mais ses parents ont une autre idée en tête et, malgré toutes ses protestations et ses menaces de se laisser mourir, l’adolescente est envoyée rejoindre sa mère, à des dizaines de kilomètres de la ville. Perdue dans ce petit village où la seule occupation semble être de manger des bananas splits, Émilie déprime, obligée de demander l’aide de Jean-Simon pour l’aider à garder un œil, à distance, sur Thomas. Persuadée que sa fille a besoin d’être divertie, la mère d’Émilie fait venir Marisol en renforts. Mais voilà, l’arrivée de la meilleure amie croisée avec celle d’un magnifique villageois va encore davantage compliquer les choses…
Quatrième tome de la série Escouade Fiasco, La guerre des guimauves parle d’adolescence et d’amitié, mais aussi d’attirance, de loyauté et de jalousie avec la naissance d’un triangle amoureux. Accessible, il convient à tous les lecteurs.
Je l’attendais avec impatience, celui-là ! Après la faillite de la courte échelle, il a bien failli ne pas voir le jour et, disons-le d’emblée, cela aurait été vraiment dommage puisqu’après un tome trois plus convenu, ce quatrième renoue avec l’originalité. Avec la série Escouade Fiasco Julie Champagne présente une littérature « légère », mais intelligente, foisonnante. Encore ici, le langage d’Émilie est coloré, riche en comparaisons et en images (parfois bien étranges) et contribue à rendre le personnage tout à fait crédible dans son adolescence. À côté d’elle, Marisol et Jean-Simon sont tout aussi authentiques et permettent de nourrir et de relancer les intrigues.
Si la prémisse est un peu grosse ici (Émilie envoyée rejoindre sa mère six semaines dans un petit village en plein été?), le reste de l’histoire est plausible et captivant, et ce, malgré la présence d’un triangle amoureux. En effet, on n’est pas ici dans le typique triangle, mais dans un questionnement sur la place de l’amour dans l’amitié, sur ce que ça peut nous pousser à faire, à devenir, et sur les priorités. Une leçon qui, sans être trop appuyée, peut être porteuse.
En bref? Un tome tout à fait dans la lignée des précédents, une histoire qui se dévore avec plaisir!
Merci à la courte échelle pour le roman!
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