La loi du coeur

Quand Georgie rencontre Moïse, tout le monde parle de lui comme l’enfant trouvé dans un panier de linge sale, celui dont la mère, junkie, a été retrouvée morte et qui a ensuite grandi au fil des familles d’accueil. L’adolescente est tout de suite fascinée par la différence de Moïse, par sa beauté physique, quasi sauvage, par les peintures qu’il ne peut s’empêcher de faire partout, hanté par d’étranges visions. Si elle tombe immédiatement amoureuse, Moïse, lui, la repousse sans cesse parce qu’il pense qu’il blesse tous ceux qui l’approchent de trop près. Il vient à peine de s’ouvrir quand sa grand-mère meurt tragiquement et Moïse pense devenir fou. Cette fois, Georgia ne pourra plus l’atteindre. Mais voilà, l’adolescente a gardé un souvenir de Moïse et celui-ci sera bientôt rattrapé par le passé…

Amy Harmon parle de résilience, de classe sociale et d’amour envers et contre tout dans ce roman psychologique où on trouve aussi une touche de fantastique et du suspens. Divisé en deux parties, une première lors de leurs dix-sept ans et une autre sept années plus tard, il est accessible et convient à tous les lecteurs.

Mon avis

Si vous êtes à la recherche d’une histoire d’amour plus grande que nature, du genre qui vous arrache des sourires comme des larmes, La loi du cœur vous plaira. Après le succès de Nos faces cachées et L’infini + un, Amy Harmon offre de nouveau une grande histoire d’amour portée par une écriture romantique ponctuée d’images. Si l’histoire est prévisible, elle n’en est pas moins accrocheuse, notamment parce qu’une histoire de tueur en série vient s’accrocher au récit principal et garde une tension. Bémol toutefois, la traduction est parfois étrange, le niveau de langage n’étant pas constant. Oui, il y a l’effort de montrer que Georgie a une langue plus rurale, mais comme ce n’est pas appliqué uniformément, c’est plus dérangeant qu’autre chose. N’empêche, La loi du cœur est un roman léger, parfait pour amener sur une plage et rêver un peu à un amour plus fort que tout!

Merci aux éditions Robert Laffont pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!